Tout fout le camp.
Publié le 04 août 2025
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Non aucun bateau ivre, nulle pipe d’opium
Ni aucune bulle toute gonflée d’hélium
Ne feront que j’ignore où tout cela nous mène
Ou qu’à ce que je vois, j’en vienne à dire : amen !
Pourtant les diversions sont toujours abondantes
Pour que notre attention sur tout ça ne se penche.
Quand partout dans le monde, de façon éclatante,
C’est notre fin à tous qui néanmoins s’enclenche.
Le compte à rebours existe cependant
Ainsi que l’ont prouvé mille et un savants,
Mais tous les gouvernants disent aux braves gens
Ne vous inquiétez pas si ce n’est pour l’argent !
Qu’importe si la mer monte, la bourse est au plus haut
Qu’importe si l’air n’est pur, si roulent les autos,
Au diable les coulées de boue, les tremblements,
Pourvu que les affaires tournent rond en tous temps.
Tandis qu’autour de nous vraiment tout fout le camp
Chacun n’a qu’un souci, c’est de choisir son camp,
De s’armer pour la guerre, d’honnir un adversaire,
Sans voir qu’en ce faisant, c’est bien lui qu’il dessert.
Lorsque j’étais petit je dessinais la ronde
Des hommes se tenant la main autour du monde,
L’image m’est restée, bien que mensongère
Car ce n’est la façon dont la planète, on gère.
Bien que j’ai la chance d’échapper au chaos
Dans mon petit village qui se niche bien haut
Je vois ailleurs les hommes qui partout se déchirent
J’ai envie de pleurer, le diable doit en rire.
Ni aucune bulle toute gonflée d’hélium
Ne feront que j’ignore où tout cela nous mène
Ou qu’à ce que je vois, j’en vienne à dire : amen !
Pourtant les diversions sont toujours abondantes
Pour que notre attention sur tout ça ne se penche.
Quand partout dans le monde, de façon éclatante,
C’est notre fin à tous qui néanmoins s’enclenche.
Le compte à rebours existe cependant
Ainsi que l’ont prouvé mille et un savants,
Mais tous les gouvernants disent aux braves gens
Ne vous inquiétez pas si ce n’est pour l’argent !
Qu’importe si la mer monte, la bourse est au plus haut
Qu’importe si l’air n’est pur, si roulent les autos,
Au diable les coulées de boue, les tremblements,
Pourvu que les affaires tournent rond en tous temps.
Tandis qu’autour de nous vraiment tout fout le camp
Chacun n’a qu’un souci, c’est de choisir son camp,
De s’armer pour la guerre, d’honnir un adversaire,
Sans voir qu’en ce faisant, c’est bien lui qu’il dessert.
Lorsque j’étais petit je dessinais la ronde
Des hommes se tenant la main autour du monde,
L’image m’est restée, bien que mensongère
Car ce n’est la façon dont la planète, on gère.
Bien que j’ai la chance d’échapper au chaos
Dans mon petit village qui se niche bien haut
Je vois ailleurs les hommes qui partout se déchirent
J’ai envie de pleurer, le diable doit en rire.

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