Toutes béatitudes.

Toujours des flaques sombres 
Sont sur les eaux où miroitent pourtant
Des rayons de soleil
Toujours dans les nuits noires 
Parviennent à nos yeux aveuglés pourtant
De pâles lueurs de lune

Jamais tout n’est lumière
Jamais tout n’est éteint 
Tout comme jaillit l’espoir
Dans les moments de doute
Tout comme se meurt le soir
Tout au bout de la route.

Nous oscillons ainsi
Telles des particules entre pôles contraires
Entre calme et fièvre 
Nous sommes ballotés tout au long de nos vies
Entre joie et colère.

Jamais tout n’est repos
Jamais tout n’est tumulte
Tout comme douceur de peau
Après des temps de lutte
Tout comme chagrin et maux
Après des jours au beau.

Nous n’avons de répit
Qui ne soit entaché par des peurs souterraines
Épée de Damoclès au dessus de nos têtes 
Nous n’avons de souffrances
Qui ne peuvent cesser avec les temps de peine 
Comme des compresses sur nos plaies ouvertes.

Jamais tout n’est bonheur
Jamais tout n’est douleur
Tout comme bat le cœur 
Au bout des solitudes
Tout comme aussi se meurent
Toutes béatitudes.