Trésors denfance.
Publié le 04 août 2025
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Des images reviennent insistantes et rebelles
De ce village où j’ai connu les plus belles
Expériences d’enfance qu’on nomme découvertes
Lorsque la vie explore toutes les voies ouvertes.
Les lieux portaient des noms que j’évoque souvent
La Mounine, sous le crêt, La Croix d’or ou Ste Anne
Partout j’ai fait mes armes, ouvert à tous les vents
J’arpentais sans arrêt les chemins de campagne.
Des collines portaient des mentions expressives
Où quelques vieux moulins dressaient leurs tours massives
Celui de l’architecte, celui de l’espérance
Et celui de Ste Anne si cher à mon enfance.
De pauvres fontaines équipaient le quartier
La blanche et la noire d’où l’eau coulait alors
Au gré de tous nos jeux, elle ne valait de l’or
Tant nous étions riches de notre liberté.
Partout et tout autour s’étalait la pinède
Où les grands pins étaient les rois incontestés
Nous gravissions leurs troncs comme des arapèdes
Fiers de ces cigales qu’on aimait capturer.
Un grand rocher alors dominait le village
Qui lui donna dit-on l’étrange nom de Bouc
Un château entourait ce donjon imprenable
Qui faisait tant rêver les gamins de tous âges.
J’allais à mon école et par tous temps et à pied
Avec mon gros cartable rempli de mes cahiers
Dans mes culottes courtes, la peau égratignée
Les genoux pleins des croûtes que nos jeux récoltaient.
Ce monde était parfait pour l’enfant que j’étais
À la fois rassurant et si plein de surprises
Il m’offrît des leçons que toutes j’ai apprises
Dont se nourrit encore un vieillard étonné.
De ce village où j’ai connu les plus belles
Expériences d’enfance qu’on nomme découvertes
Lorsque la vie explore toutes les voies ouvertes.
Les lieux portaient des noms que j’évoque souvent
La Mounine, sous le crêt, La Croix d’or ou Ste Anne
Partout j’ai fait mes armes, ouvert à tous les vents
J’arpentais sans arrêt les chemins de campagne.
Des collines portaient des mentions expressives
Où quelques vieux moulins dressaient leurs tours massives
Celui de l’architecte, celui de l’espérance
Et celui de Ste Anne si cher à mon enfance.
De pauvres fontaines équipaient le quartier
La blanche et la noire d’où l’eau coulait alors
Au gré de tous nos jeux, elle ne valait de l’or
Tant nous étions riches de notre liberté.
Partout et tout autour s’étalait la pinède
Où les grands pins étaient les rois incontestés
Nous gravissions leurs troncs comme des arapèdes
Fiers de ces cigales qu’on aimait capturer.
Un grand rocher alors dominait le village
Qui lui donna dit-on l’étrange nom de Bouc
Un château entourait ce donjon imprenable
Qui faisait tant rêver les gamins de tous âges.
J’allais à mon école et par tous temps et à pied
Avec mon gros cartable rempli de mes cahiers
Dans mes culottes courtes, la peau égratignée
Les genoux pleins des croûtes que nos jeux récoltaient.
Ce monde était parfait pour l’enfant que j’étais
À la fois rassurant et si plein de surprises
Il m’offrît des leçons que toutes j’ai apprises
Dont se nourrit encore un vieillard étonné.

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