Trois triolets sur les grandes illusions.
Publié le 04 août 2025
moins d'une minute de lecture
5 lecture
(0)
Tu crois entrevoir la lumière
Une autre ombre portée te berne
Il y a toujours un mur de pierres
Tu crois entrevoir la lumière
Tu te heurtes à la frontière
Celle des murs de la caverne.
Tu crois entrevoir la lumière
Une autre ombre portée te berne.
Tu as beau élargir ton cercle
Vers le petit ou vers le grand
C’est bien l’infini qui t’encercle
Tu as beau élargir ton cercle.
Il y aura toujours un couvercle
À soulever, un autre écran
Tu as beau élargir ton cercle
Vers le petit ou vers le grand.
Tu te crois au centre du monde
Quasi deus ex machina
Ton illusion est si féconde
Tu te crois au centre du monde.
Mais tu es pris dans une ronde
Où ton destin ne compte pas.
Tu te crois au centre du monde
Quasi deus ex machina.
Une autre ombre portée te berne
Il y a toujours un mur de pierres
Tu crois entrevoir la lumière
Tu te heurtes à la frontière
Celle des murs de la caverne.
Tu crois entrevoir la lumière
Une autre ombre portée te berne.
Tu as beau élargir ton cercle
Vers le petit ou vers le grand
C’est bien l’infini qui t’encercle
Tu as beau élargir ton cercle.
Il y aura toujours un couvercle
À soulever, un autre écran
Tu as beau élargir ton cercle
Vers le petit ou vers le grand.
Tu te crois au centre du monde
Quasi deus ex machina
Ton illusion est si féconde
Tu te crois au centre du monde.
Mais tu es pris dans une ronde
Où ton destin ne compte pas.
Tu te crois au centre du monde
Quasi deus ex machina.

Connectez-vous
pour noter ce poème, l'ajouter à vos favoris et créer des collections.