Tromperie.

Connaissez vous ces plages où bien des rêves échouent 
En sont remplies des pages où l’illusion s’ébroue.
Qui ne voudrait passer tout cela sous silence
Et ne pas préférer ces contes où l’on danse ?

Combien de pauvres ères n’ont su réaliser 
Même quelques parcelles de ce qu’ils espéraient ?
Pour mieux se le cacher alors ce qu’on nous montre
Ce sont les beaux succès que de rares rencontrent.

On trouve bien sur terre de très beaux paradis
De ces endroits superbes où grouille encore la vie
Où la beauté submerge tous nos sens attendris 
Qui restent néanmoins tous des lieux interdits.

Mais combien à côté compte-t-on de cloaques 
Où le polluant brille dans la moindre des flaques 
Où la nature ne reste qu’un lointain souvenir
Où tout ce qui vivait sauf l’homme a du mourir ?

Savez-vous reconnaître ce qu’est la tromperie
Celle qui à longueur de temps se joue et nous meurtri ?
À bout de désespoir beaucoup je crois en rient
Sachez qu’il nous faudra tous en payer le prix.