Troublant.
Publié le 04 août 2025
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À quel point c’est troublant de ne plus reconnaître
Ce monde qui pourtant un jour nous a vu naître !
Tout ce dans notre enfance que l’on a pu connaître
On ne peut plus le voir à travers la fenêtre.
Quelle peut être la cause de si grands changements ?
Ils la nomment progrès mais je sens qu’on nous ment !
En quoi est-ce progrès que ces forêts qui brûlent
En quoi est-ce progrès que chacun dans sa bulle ?
J’ai parfois l’impression d’une autre dimension
Où nous fûmes jetés sans y faire attention.
Tout ce qu’on a gagné est souvent illusion
Tout ce qu’on a perdu, on n’en a la notion.
Quand à mes chers enfants je décris ma jeunesse
Et cette liberté dont nous jouissions alors
Dans la pleine nature toutes voiles dehors
Sans tout ce virtuel dont ils usent sans cesse
Ils ouvrent de grands yeux et se frappent la tête
Comme si j’étais né sur une autre planète
Presque de la pitié pour l’enfant aussi nu
Dans un monde où l’écran n’était pas advenu.
Mais quand je leur raconte ce qu’était la nature
Et tous ces papillons qui volaient tout autour
Ces lapins, ces couleuvres et la huppe des geais
Cette vie qui partout éclatait et grouillait
Alors ils s’en étonnent et peut-être regrettent
Que leurs forêts soient devenues si muettes
Que l’horizon ne soit plus que lignes de toits
Que leur propre avenir si menacé il soit.
Ce monde qui pourtant un jour nous a vu naître !
Tout ce dans notre enfance que l’on a pu connaître
On ne peut plus le voir à travers la fenêtre.
Quelle peut être la cause de si grands changements ?
Ils la nomment progrès mais je sens qu’on nous ment !
En quoi est-ce progrès que ces forêts qui brûlent
En quoi est-ce progrès que chacun dans sa bulle ?
J’ai parfois l’impression d’une autre dimension
Où nous fûmes jetés sans y faire attention.
Tout ce qu’on a gagné est souvent illusion
Tout ce qu’on a perdu, on n’en a la notion.
Quand à mes chers enfants je décris ma jeunesse
Et cette liberté dont nous jouissions alors
Dans la pleine nature toutes voiles dehors
Sans tout ce virtuel dont ils usent sans cesse
Ils ouvrent de grands yeux et se frappent la tête
Comme si j’étais né sur une autre planète
Presque de la pitié pour l’enfant aussi nu
Dans un monde où l’écran n’était pas advenu.
Mais quand je leur raconte ce qu’était la nature
Et tous ces papillons qui volaient tout autour
Ces lapins, ces couleuvres et la huppe des geais
Cette vie qui partout éclatait et grouillait
Alors ils s’en étonnent et peut-être regrettent
Que leurs forêts soient devenues si muettes
Que l’horizon ne soit plus que lignes de toits
Que leur propre avenir si menacé il soit.

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