Un autre regard.
Publié le 04 août 2025
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J’ai accueilli un jour au profond de mon cœur
Des mots qui me semblaient provenir d’un ailleurs.
Ils ressemblaient pourtant à ceux qui jusqu’ici
Avaient nourri mes propos, mes écrits aussi.
Ils portaient toutefois tous la cause du beau
Ils ne contenaient point l’envie de s’imposer
Ils étaient un regard sur les choses, nouveau
Celui lors qu’à mon tour, je suis venu poser.
Imaginez un voile que soudain l’on déchire,
Des lunettes dotées d’un bien étrange filtre
Et tout ce que l’on voit, n’est plus ce que l’on vit
Et tout autour de vous revêt une autre vie.
Ce n’est plus la surface, ce n’est plus l’immédiat
La poésie je crois est un autre média
Vous voyez au delà des simples apparences
Vous ressentez bien plus, l’amour et la souffrance.
Vous percevez la lutte que l’on sait éternelle
Que livrent bien et mal, la couleur de leurs ailes,
Quand l’ombre et la lumière mènent ainsi le bal
Où dansent tous les hommes, dans un jeu fatal.
J’ai accueilli ces mots et que n’avais-je fait ?
Depuis ils sont bien là, ne veulent me lâcher.
Je n’ai envie ni force de pouvoir les chasser
Tant pis je continue au risque de lasser.
Des mots qui me semblaient provenir d’un ailleurs.
Ils ressemblaient pourtant à ceux qui jusqu’ici
Avaient nourri mes propos, mes écrits aussi.
Ils portaient toutefois tous la cause du beau
Ils ne contenaient point l’envie de s’imposer
Ils étaient un regard sur les choses, nouveau
Celui lors qu’à mon tour, je suis venu poser.
Imaginez un voile que soudain l’on déchire,
Des lunettes dotées d’un bien étrange filtre
Et tout ce que l’on voit, n’est plus ce que l’on vit
Et tout autour de vous revêt une autre vie.
Ce n’est plus la surface, ce n’est plus l’immédiat
La poésie je crois est un autre média
Vous voyez au delà des simples apparences
Vous ressentez bien plus, l’amour et la souffrance.
Vous percevez la lutte que l’on sait éternelle
Que livrent bien et mal, la couleur de leurs ailes,
Quand l’ombre et la lumière mènent ainsi le bal
Où dansent tous les hommes, dans un jeu fatal.
J’ai accueilli ces mots et que n’avais-je fait ?
Depuis ils sont bien là, ne veulent me lâcher.
Je n’ai envie ni force de pouvoir les chasser
Tant pis je continue au risque de lasser.

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