Un conte daujourdhui.
Publié le 04 août 2025
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Dans les contes autrefois étaient de joyeux elfes
Des êtres enchantés qui peuplaient la forêt
Aujourd’hui dans la rue je vois des SDF
Qui traînent pitoyables dans leurs habits froissés.
Eux aussi ils ont cru trouver la bonne place
Dans cette société qui est bien dégueulasse
Pour ceux qui ont perdu un jour tous leur repères
Et se sont retrouvés d’un coup le cul par terre.
Un boulot que l’on perd, un conjoint qui vous quite
Un crédit dont hélas nul autre ne s’acquitte
Un accident stupide qui vous laisse meurtri
Un tournant de la vie qui ne fait pas le tri.
Plus même un abri, plus une main tendue
C’est la vôtre qui s’ouvre pour un euro perdu.
Un p’tit peu de chaleur sous une devanture
Un carton pour sommier et une couverture.
Le regard des passants qui souvent vous ignore
Qui pensent: que c’est triste ! Mais dont le nez se tord.
La honte qui s’abat, qui ne se sent coupable
De n’avoir su rester avec les autres à table ?
Ce pourrait être moi, ce pourrait être vous
Si un jour le malheur s’intéresse à vous.
Si vous ne pouvez pas porter sur vous le monde
Accordez-leur un mot au moins quelques secondes.
Des êtres enchantés qui peuplaient la forêt
Aujourd’hui dans la rue je vois des SDF
Qui traînent pitoyables dans leurs habits froissés.
Eux aussi ils ont cru trouver la bonne place
Dans cette société qui est bien dégueulasse
Pour ceux qui ont perdu un jour tous leur repères
Et se sont retrouvés d’un coup le cul par terre.
Un boulot que l’on perd, un conjoint qui vous quite
Un crédit dont hélas nul autre ne s’acquitte
Un accident stupide qui vous laisse meurtri
Un tournant de la vie qui ne fait pas le tri.
Plus même un abri, plus une main tendue
C’est la vôtre qui s’ouvre pour un euro perdu.
Un p’tit peu de chaleur sous une devanture
Un carton pour sommier et une couverture.
Le regard des passants qui souvent vous ignore
Qui pensent: que c’est triste ! Mais dont le nez se tord.
La honte qui s’abat, qui ne se sent coupable
De n’avoir su rester avec les autres à table ?
Ce pourrait être moi, ce pourrait être vous
Si un jour le malheur s’intéresse à vous.
Si vous ne pouvez pas porter sur vous le monde
Accordez-leur un mot au moins quelques secondes.

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