Un dialogue muet.
Publié le 04 août 2025
moins d'une minute de lecture
5 lecture
(0)
Un soleil triomphant éclaire la campagne
Inondant de sa joie les vignes de champagne
On ressent fort dehors la chaleur écrasante
En vagues répétées, en bouffées puissantes.
Au cœur de la maison, dans une pièce sombre
Dont les volets fermés conservent la fraîcheur
Étendue sur le lit, une forme, une ombre
Veillée dans le silence, une mère et des sœurs.
Un rayon de lumière passe à travers les claies
Il éclaire la face de cet homme allongé
Donnant à ce visage comme un semblant de vie
La mort est très récente et la peau n’est flétrie.
Le maître du domaine dit-on s’est bien battu
Contre l’inévitable, enfin il s’est rendu.
Une vie à lutter pour ce qui lui était dû
À tous sa forte emprise, s’était donc étendue.
Dans la pièce obscurcie, dans ce silence lourd
Flotte comme un dialogue entre lui et sa cour.
La tristesse est factice, de ces femmes endeuillées
Au fond elles se réjouissent, leurs yeux ne sont mouillés.
Elles disent en secret au tyran abattu
Vive la liberté, ta mort nous l’a rendue.
Et lui très impuissant, lui qui fut si avide
N’oppose à ces pensées que sa face livide.
Inondant de sa joie les vignes de champagne
On ressent fort dehors la chaleur écrasante
En vagues répétées, en bouffées puissantes.
Au cœur de la maison, dans une pièce sombre
Dont les volets fermés conservent la fraîcheur
Étendue sur le lit, une forme, une ombre
Veillée dans le silence, une mère et des sœurs.
Un rayon de lumière passe à travers les claies
Il éclaire la face de cet homme allongé
Donnant à ce visage comme un semblant de vie
La mort est très récente et la peau n’est flétrie.
Le maître du domaine dit-on s’est bien battu
Contre l’inévitable, enfin il s’est rendu.
Une vie à lutter pour ce qui lui était dû
À tous sa forte emprise, s’était donc étendue.
Dans la pièce obscurcie, dans ce silence lourd
Flotte comme un dialogue entre lui et sa cour.
La tristesse est factice, de ces femmes endeuillées
Au fond elles se réjouissent, leurs yeux ne sont mouillés.
Elles disent en secret au tyran abattu
Vive la liberté, ta mort nous l’a rendue.
Et lui très impuissant, lui qui fut si avide
N’oppose à ces pensées que sa face livide.

Connectez-vous
pour noter ce poème, l'ajouter à vos favoris et créer des collections.