Un enfer sur terre ?
Publié le 04 août 2025
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La drôle de société où les parfums de liberté
Se font souvent si rares qu'on ne peut les trouver
Que dans de rares espaces qui peuvent étonner
Là où la liberté arrive à se nicher.
Quand tout est interdit par le fait du grand nombre
Quand tous on se méfie jusqu'aux flous de nos ombres
Quand vivre sous le joug de nos obligations
Tue jusqu'aux rares traces de nos humbles passions,
Quand tous les jours s'écoulent de la même façon
Qu'on se lève le matin pour pousser quelques pions
Qu'on se couche le soir avec plein de questions
Que l'avenir demeure une interrogation
Alors combien attendent avec quelque impatience
Le coup de gong sauveur dans cette existence
Le jour tant espéré qui sera délivrance
Après tant de labeur et de désespérance
Quand sonne la retraite même les généraux
Accueillent soulagés, le terme de leurs maux
Pouvoir organiser enfin comme il nous plait
Nos vies au jour le jour, c'est un bonheur complet.
Quand sonne la retraite pour ceux encore vaillants
Qui n'ont pas épuisé leurs émerveillements
C'est une récompense à leurs engagements
C'est mieux qu'on ne le pense et c'est bien mieux qu'avant.
Cela nous interroge sur notre société
Qui a fait du travail pour la majorité
Une chose à subir et non pas à aimer
Un passage obligé et non pas désiré.
Ceux qui en sont privés, rêvent que d'en avoir
Ceux qui sont accablés, au bord du désespoir
Ceux qui le vivent mal, le peignent tout en noir
Peu en disent du bien quand ils rentrent le soir.
La drôle de société qui fait n'importe quoi
Qui crée tant de loisirs et de temps pour en jouir
Mais qui a tous impose de travailler beaucoup
En faisant du travail, chose rare au bout.
La drôle de société qui confie aux machines
Les tâches très pénibles et les répétitives
Mais ne reconnaît pas qu'ainsi elle assassine
Tous ces millions d'emplois quand tant de gens arrivent.
C'est la foire d'empoigne entre les prétendants
Ceux qui ont eu la chance d'une bonne formation
Décrocheront le graal d'un contrat en béton
Les autres rejoindront les hardes des sans dents.
Où sont les libertés sinon que de se taire
Où sont les révoltes les damnés de la terre ?
La drôle de société, il ne faut pas s'en faire
Tout droit elle nous conduit dans un enfer sur terre.
Quoique l'on vocifère
Se font souvent si rares qu'on ne peut les trouver
Que dans de rares espaces qui peuvent étonner
Là où la liberté arrive à se nicher.
Quand tout est interdit par le fait du grand nombre
Quand tous on se méfie jusqu'aux flous de nos ombres
Quand vivre sous le joug de nos obligations
Tue jusqu'aux rares traces de nos humbles passions,
Quand tous les jours s'écoulent de la même façon
Qu'on se lève le matin pour pousser quelques pions
Qu'on se couche le soir avec plein de questions
Que l'avenir demeure une interrogation
Alors combien attendent avec quelque impatience
Le coup de gong sauveur dans cette existence
Le jour tant espéré qui sera délivrance
Après tant de labeur et de désespérance
Quand sonne la retraite même les généraux
Accueillent soulagés, le terme de leurs maux
Pouvoir organiser enfin comme il nous plait
Nos vies au jour le jour, c'est un bonheur complet.
Quand sonne la retraite pour ceux encore vaillants
Qui n'ont pas épuisé leurs émerveillements
C'est une récompense à leurs engagements
C'est mieux qu'on ne le pense et c'est bien mieux qu'avant.
Cela nous interroge sur notre société
Qui a fait du travail pour la majorité
Une chose à subir et non pas à aimer
Un passage obligé et non pas désiré.
Ceux qui en sont privés, rêvent que d'en avoir
Ceux qui sont accablés, au bord du désespoir
Ceux qui le vivent mal, le peignent tout en noir
Peu en disent du bien quand ils rentrent le soir.
La drôle de société qui fait n'importe quoi
Qui crée tant de loisirs et de temps pour en jouir
Mais qui a tous impose de travailler beaucoup
En faisant du travail, chose rare au bout.
La drôle de société qui confie aux machines
Les tâches très pénibles et les répétitives
Mais ne reconnaît pas qu'ainsi elle assassine
Tous ces millions d'emplois quand tant de gens arrivent.
C'est la foire d'empoigne entre les prétendants
Ceux qui ont eu la chance d'une bonne formation
Décrocheront le graal d'un contrat en béton
Les autres rejoindront les hardes des sans dents.
Où sont les libertés sinon que de se taire
Où sont les révoltes les damnés de la terre ?
La drôle de société, il ne faut pas s'en faire
Tout droit elle nous conduit dans un enfer sur terre.
Quoique l'on vocifère

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