Un goût dapocalypse.

Publié le 04 août 2025 2 minutes de lecture 6 lecture
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Une cloche a sonné, c’était un glas sinistre
Le ciel était couvert d’épais nuages bistres
La nature entière paraissait aux aguets
Des sombres catastrophes qui étaient annoncées.

Depuis des mois les signes s’étaient accumulés 
Sécheresse, incendies, éruptions et déluges 
A cause des famines régnait bien des grabuges 
Du Gulf Stream ancestral, le courant annulé

Les enfants regardaient le visage des pères 
En demandant pourquoi ils étaient en prières 
Et se tenaient blottis contre le sein des mères 
Se disant que leurs vies étaient bien éphémères.

L’eau comme la lumière se trouvaient rationnées,
C’était de longues queues pour s’approvisionner.
Les nouvelles étaient rares et toujours alarmantes 
S’insinuait partout comme une peur rampante.

Tout avait basculé plus vite que prévu
Et en si peu d’années au lieu de décennies 
Un effet domino qui était survenu 
Alors que tant encore étaient dans le déni.

Les plans sur la comète des vieux gouvernements
Étaient si ridicules face aux événements 
On voyait le retour de la jungle et ses lois 
C’était déjà le règne du chacun pour soi.

Des millions de personnes s’étiraient sur les routes
En quête de tous lieux où la vie est possible
Toutes les politiques avouaient leur déroute 
L’exode était massif autant qu’irrépressible.

Ce n’est là prophétie lue dans marc de café 
Mais simples conséquences de ce que l’homme a fait 
À la terre, aux mers, à l’air et aux forêts 
C’est la note à présent qu’ils doivent tous payer.
Pierre Jean Boutet - Logo
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