Un grand écart.
Publié le 04 août 2025
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Aller de soi au monde, c’est un bien long voyage
Certes un grand écart, un bien grand saut de page.
Celui de la fourmi qui lèverait les yeux
Mais pour n’apercevoir combien sont haut les cieux.
Beaucoup croient que le monde s’arrête à leur regard
À ce qu’il peuvent voir, à ce qu’il veulent croire ?
Ne sommes-nous dotés d’autres moyens de voir
D’aborder, de comprendre d’autres réalités ?
Ainsi tous les matins et depuis ma fenêtre
La course des saisons n’est pas interrompue
À peine puis-je voir tomber surpris la neige
Qui survient bien trop tôt dans l’éternel manège.
Pourtant je sais la terre réglée comme une horloge
Dont bien des engrenages se trouvent abîmés
Par les actions des hommes partout où ceux là logent
Qui touchent aux équilibres dont elle est animée.
D’un coté un bonheur paisible, ordinaire
De l'autre les dangers qui naissent sur la terre
Comment réconcilier ces deux regards contraires
Comment m’accommoder de l’avenir à naître ?
Qui voudra bien comprendre que c’est sans précédent
Que les crises passées étaient rages de dents
Qui malgré les horreurs n’insultaient l’avenir
Ce n’étaient que des hommes, qui venaient à mourir.
D’autres vivaient ensuite et pour tout rebâtir
Dans la maison commune ils pouvaient se tenir.
Comprenez à présent que notre maison brûle
Entendez les signaux, combien partout, ils hurlent.
Certes un grand écart, un bien grand saut de page.
Celui de la fourmi qui lèverait les yeux
Mais pour n’apercevoir combien sont haut les cieux.
Beaucoup croient que le monde s’arrête à leur regard
À ce qu’il peuvent voir, à ce qu’il veulent croire ?
Ne sommes-nous dotés d’autres moyens de voir
D’aborder, de comprendre d’autres réalités ?
Ainsi tous les matins et depuis ma fenêtre
La course des saisons n’est pas interrompue
À peine puis-je voir tomber surpris la neige
Qui survient bien trop tôt dans l’éternel manège.
Pourtant je sais la terre réglée comme une horloge
Dont bien des engrenages se trouvent abîmés
Par les actions des hommes partout où ceux là logent
Qui touchent aux équilibres dont elle est animée.
D’un coté un bonheur paisible, ordinaire
De l'autre les dangers qui naissent sur la terre
Comment réconcilier ces deux regards contraires
Comment m’accommoder de l’avenir à naître ?
Qui voudra bien comprendre que c’est sans précédent
Que les crises passées étaient rages de dents
Qui malgré les horreurs n’insultaient l’avenir
Ce n’étaient que des hommes, qui venaient à mourir.
D’autres vivaient ensuite et pour tout rebâtir
Dans la maison commune ils pouvaient se tenir.
Comprenez à présent que notre maison brûle
Entendez les signaux, combien partout, ils hurlent.

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