Un œil sur moi.
Publié le 04 août 2025
2 minutes de lecture
5 lecture
(0)
J’ai senti un regard qui se posait sur moi
Comme si quelque part des yeux suivaient mes pas.
Je cheminais pourtant tout seul sur ce sentier
Où nul que je connais n’avait posé le pied.
J’avais à cet instant l’esprit vraiment tranquille
Mais je sentis en moi que montait l’inquiétude.
Je ne suis pas de ceux qui ont la peur facile
Ce genre de présence n’en ai point l’habitude.
Je m’arrêtais alors tout au pied d’un rocher
Lançant autour de moi des coups d’œil apeurés
Je n’aperçus qui vive en tous lieux à la ronde
Comme si tout soudain j’étais tout seul au monde.
Puis je levais les yeux et je vis un nuage
Trônant dans le ciel bleu simulant un visage
Une voix descendit en murmure étrange
Pareil à ce qu’on dit aux paroles des anges.
La voix me pénétra mais je n’y compris rien
Assez étonnamment je me sentis très bien
Comme si tout à coup j’avais eu des réponses
À toutes les questions que je pensais absconses.
Une sourde torpeur alors se dissipa
Avais-je ou non dormi je ne le saurai pas
Mais j’ai repris ma marche et allongé mon pas
Et l’étrange aventure je l’ai gardée pour moi.
Aujourd’hui je la livre, même si on ne me croit
Tant de choses arrivent que l’on ne comprend pas.
Si quelqu’un a vécu une chose semblable
Qu’il me prouve alors que ce n’est une fable.
Comme si quelque part des yeux suivaient mes pas.
Je cheminais pourtant tout seul sur ce sentier
Où nul que je connais n’avait posé le pied.
J’avais à cet instant l’esprit vraiment tranquille
Mais je sentis en moi que montait l’inquiétude.
Je ne suis pas de ceux qui ont la peur facile
Ce genre de présence n’en ai point l’habitude.
Je m’arrêtais alors tout au pied d’un rocher
Lançant autour de moi des coups d’œil apeurés
Je n’aperçus qui vive en tous lieux à la ronde
Comme si tout soudain j’étais tout seul au monde.
Puis je levais les yeux et je vis un nuage
Trônant dans le ciel bleu simulant un visage
Une voix descendit en murmure étrange
Pareil à ce qu’on dit aux paroles des anges.
La voix me pénétra mais je n’y compris rien
Assez étonnamment je me sentis très bien
Comme si tout à coup j’avais eu des réponses
À toutes les questions que je pensais absconses.
Une sourde torpeur alors se dissipa
Avais-je ou non dormi je ne le saurai pas
Mais j’ai repris ma marche et allongé mon pas
Et l’étrange aventure je l’ai gardée pour moi.
Aujourd’hui je la livre, même si on ne me croit
Tant de choses arrivent que l’on ne comprend pas.
Si quelqu’un a vécu une chose semblable
Qu’il me prouve alors que ce n’est une fable.

Connectez-vous
pour noter ce poème, l'ajouter à vos favoris et créer des collections.