Un jeu funeste
Publié le 04 août 2025
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Dois-je rire ou pleurer, je demeure perplexe
Tant tout ce que je vois me laisse un peu pantois.
Ce qui fait agir l’homme ne semble si complexe
À moi ce qui est à moi, à moi ce qui est à toi !
En arriver à ça après des millénaires
De conflits et de peurs, de haine et de guerres !
N’a-t-il donc rien appris des erreurs de ses pères ?
Pourquoi son seul ego, est toujours son repère ?
À vivre sans changer sur le même trépied
Moi et mes intérêts contre tous ceux des autres
Chaque fois il se tire et dans son propre pied
La balle, qu’à coup sûr, il destinait à l’autre.
On sait comment finissent un beau jour les conquêtes
Lorsque tous ces vaincus ont relevé la tête.
On sait les cicatrices si longues à guérir
Qu’elles laissent toujours, quand c’est vaincre ou mourir.
Quand les enfants héritent des dettes des aïeux
Quand la paix malgré tout n’a pas grâce à leurs yeux,
On verra resurgir les rancœurs du passé
Attiser fort la haine pour tout recommencer.
Comment briser ce cycle, comment sortir du piège
Si l’on ne sait garder la leçon en mémoire ?
Faut-il tout effacer de ces vieilles histoires
Qui sans cesse nourrissent ce funeste manège ?
Dois-je rire ou pleurer, j’avoue que je ne sais
Je crains bien de partir sans avoir de réponse.
J’espère qu’après moi les hommes un jour renoncent
À poursuivre ce jeu, qu’ils en auront assez.
Tant tout ce que je vois me laisse un peu pantois.
Ce qui fait agir l’homme ne semble si complexe
À moi ce qui est à moi, à moi ce qui est à toi !
En arriver à ça après des millénaires
De conflits et de peurs, de haine et de guerres !
N’a-t-il donc rien appris des erreurs de ses pères ?
Pourquoi son seul ego, est toujours son repère ?
À vivre sans changer sur le même trépied
Moi et mes intérêts contre tous ceux des autres
Chaque fois il se tire et dans son propre pied
La balle, qu’à coup sûr, il destinait à l’autre.
On sait comment finissent un beau jour les conquêtes
Lorsque tous ces vaincus ont relevé la tête.
On sait les cicatrices si longues à guérir
Qu’elles laissent toujours, quand c’est vaincre ou mourir.
Quand les enfants héritent des dettes des aïeux
Quand la paix malgré tout n’a pas grâce à leurs yeux,
On verra resurgir les rancœurs du passé
Attiser fort la haine pour tout recommencer.
Comment briser ce cycle, comment sortir du piège
Si l’on ne sait garder la leçon en mémoire ?
Faut-il tout effacer de ces vieilles histoires
Qui sans cesse nourrissent ce funeste manège ?
Dois-je rire ou pleurer, j’avoue que je ne sais
Je crains bien de partir sans avoir de réponse.
J’espère qu’après moi les hommes un jour renoncent
À poursuivre ce jeu, qu’ils en auront assez.

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