Un jour comme un autre ?
Publié le 04 août 2025
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C’est un jour comme un autre qui peut dire cela ?
Peut être à fond de geôle un bien triste forçat ?
Ou un vieux sur son banc qui voit le temps passer
Qui ne vit plus déjà que dans son seul passé ?
Ou le pauvre ouvrier attaché à sa chaîne
Qui travaille toujours sur une même pièce
Ou cet homme malade et cloué dans son lit
Pour qui les jours se passent, tout d’ennui remplis.
Peut être d’autres cas où semble arrêté
Ce temps qui pourtant court depuis que sommes nés.
Pour ce qui est de moi je sens bien que tout change
Depuis qu’il y a longtemps, je suis sorti des langes.
Ce n’est pas que le ciel, les arbres ou les oiseaux
C’est le monde entier, ses terres et ses eaux
Là où tout vit, tout meurt, tout change à chaque instant
Pas seulement en bien, en mal le plus souvent.
Depuis que l’homme a dit, un jour je crois maudit
Je suis maître du monde, tout est à moi ici,
Sur cette boule ronde qui fut un paradis
Tout s’est mis à tourner au plus mal c’est ainsi.
La vie est mouvement, elle n’est qu’un élan
Elle a besoin pour ça de terre, d’eau, de vent
L’homme a tout souillé par les mille excréments
Qu’il rejette partout sans précaution vraiment.
Ce n’est jamais le même que le jour d’avant
On en vient à craindre alors le jour suivant
Quelle autre catastrophe aura-t-il provoquée ?
Mais il agit toujours comme s’il s’en moquait !
Peut être à fond de geôle un bien triste forçat ?
Ou un vieux sur son banc qui voit le temps passer
Qui ne vit plus déjà que dans son seul passé ?
Ou le pauvre ouvrier attaché à sa chaîne
Qui travaille toujours sur une même pièce
Ou cet homme malade et cloué dans son lit
Pour qui les jours se passent, tout d’ennui remplis.
Peut être d’autres cas où semble arrêté
Ce temps qui pourtant court depuis que sommes nés.
Pour ce qui est de moi je sens bien que tout change
Depuis qu’il y a longtemps, je suis sorti des langes.
Ce n’est pas que le ciel, les arbres ou les oiseaux
C’est le monde entier, ses terres et ses eaux
Là où tout vit, tout meurt, tout change à chaque instant
Pas seulement en bien, en mal le plus souvent.
Depuis que l’homme a dit, un jour je crois maudit
Je suis maître du monde, tout est à moi ici,
Sur cette boule ronde qui fut un paradis
Tout s’est mis à tourner au plus mal c’est ainsi.
La vie est mouvement, elle n’est qu’un élan
Elle a besoin pour ça de terre, d’eau, de vent
L’homme a tout souillé par les mille excréments
Qu’il rejette partout sans précaution vraiment.
Ce n’est jamais le même que le jour d’avant
On en vient à craindre alors le jour suivant
Quelle autre catastrophe aura-t-il provoquée ?
Mais il agit toujours comme s’il s’en moquait !

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