Un lundi après-midi.
Publié le 04 août 2025
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C’était m’en souviens un lundi
Elle surgit dans l’après-midi
Je n’avais alors rien à faire
J’me promenais tête en l’air.
Elle était là assise à lire
Sur un vieux banc de style empire
Dans l’arbre juste au dessus d’elle
Des passereaux battaient des ailes.
À travers les feuilles épaisses
Quelques rayons jouaient sur sa joue
Mon cœur de battre alors cesse
J’voudrais me pendre à son cou.
Las je n’étais qu’un grand timide
Je ne pouvais citer Ovide
Et l’art d’aimer m’est étranger
Je n’osais trop la déranger.
Je me suis donc assis près d’elle
Et j’ai grand ouvert mon journal
De près elle était si belle
Que c’en était presque anormal.
Elle leva alors la tête
Pour dire monsieur excusez-moi
Ne pourriez-vous aller en quête
D’un autre banc bien moins étroit ?
Ses yeux ne semblait pas me voir
Mais je m’y vis comme en miroir
Les cheveux trop ébouriffés
Et à la bouche un air niais.
Je répondis c’est sur ce banc
Que je viens lire chaque fois
Mais pour vous plaire je consens
À n’y m’asseoir pour cette fois.
Elle me dit c’est étonnant
Car j’y viens moi même souvent
Je ne vous y ai jamais vu
Mais c’est normal j’ai répondu.
J’y viens lorsque tombe le soir
Sous les lueurs de pleine lune
J’aime rêver quand il fait noir
Que j’ai un jour bonne fortune.
C’est à ces mots qu’elle m’a souri
Peut être même a un peu ri
Nous nous voyons depuis lundi
Assez tard dans l’après-midi.
Elle surgit dans l’après-midi
Je n’avais alors rien à faire
J’me promenais tête en l’air.
Elle était là assise à lire
Sur un vieux banc de style empire
Dans l’arbre juste au dessus d’elle
Des passereaux battaient des ailes.
À travers les feuilles épaisses
Quelques rayons jouaient sur sa joue
Mon cœur de battre alors cesse
J’voudrais me pendre à son cou.
Las je n’étais qu’un grand timide
Je ne pouvais citer Ovide
Et l’art d’aimer m’est étranger
Je n’osais trop la déranger.
Je me suis donc assis près d’elle
Et j’ai grand ouvert mon journal
De près elle était si belle
Que c’en était presque anormal.
Elle leva alors la tête
Pour dire monsieur excusez-moi
Ne pourriez-vous aller en quête
D’un autre banc bien moins étroit ?
Ses yeux ne semblait pas me voir
Mais je m’y vis comme en miroir
Les cheveux trop ébouriffés
Et à la bouche un air niais.
Je répondis c’est sur ce banc
Que je viens lire chaque fois
Mais pour vous plaire je consens
À n’y m’asseoir pour cette fois.
Elle me dit c’est étonnant
Car j’y viens moi même souvent
Je ne vous y ai jamais vu
Mais c’est normal j’ai répondu.
J’y viens lorsque tombe le soir
Sous les lueurs de pleine lune
J’aime rêver quand il fait noir
Que j’ai un jour bonne fortune.
C’est à ces mots qu’elle m’a souri
Peut être même a un peu ri
Nous nous voyons depuis lundi
Assez tard dans l’après-midi.

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