Un mal trop ordinaire.

Publié le 04 août 2025 moins d'une minute de lecture 7 lecture
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Le fort au faible, et en tous temps
Y met un joug ou une laisse
L’esclave lui courbe d’autant
Le dos sous le coup qui le blesse.

Le vif renard dans les sous bois
Chasse et tue sans vair sa proie
La poule celle que tu vois 
Picore vers plus que tu crois.

Au poisson qui joue dans l’écume 
Le pêcheur tend bien des appâts 
Le chasseur dont la pipe fume
Offre au gibier un bref trépas.

Le mal qu’on fait on ne mesure
Distrait, c’est un mot de travers
Ce doit être dans la nature 
Qu’on soit un lion ou bien un ver.
Pierre Jean Boutet - Logo
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