Un monde meilleur.

Publié le 04 août 2025 2 minutes de lecture 7 lecture
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À voir combien le monde offre de splendeurs 
Comment croire qu’il vit ses dernières heures ?
À l’échelle du temps il ne reste grand chose
Pour jouir encore un peu du parfum de la rose.

Certes ici ou là, il présente des plaies
Quand fondent les glaciers et que les forêts brûlent 
Certes les océans sont tous plastifiés 
Les fumées nous polluent, la terre partout hurle

Mais il existe encore de grands havres de paix
Des refuges à l’abri des atteintes de l’homme.
De moins en moins nombreux si on en fait la somme 
Le registre qui les compte, est plus mince qu’épais.

Difficile pour beaucoup encore de se convaincre
Qu’il nous faudrait cesser nos pratiques mortelles
L’homme est ainsi fait qu’il voudrait plutôt vaincre
Que d’accepter ses torts et cesser ses querelles.

Les savants nous alertent et les victimes crient 
Les poètes en pleurent et les plus naïfs prient
Mais les hommes sont sourds, les puissants n’ont soucis
Tous suivent même route, même impasse aussi.

A voir combien ce monde offre de splendeurs 
Imaginer sa fin, cela me fend le cœur. 
Je n’ai plus que mes rêves pour me porter ailleurs 
Dans un monde où les hommes seraient enfin meilleurs.
Pierre Jean Boutet - Logo
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