Un monde meilleur.
Publié le 04 août 2025
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À voir combien le monde offre de splendeurs
Comment croire qu’il vit ses dernières heures ?
À l’échelle du temps il ne reste grand chose
Pour jouir encore un peu du parfum de la rose.
Certes ici ou là, il présente des plaies
Quand fondent les glaciers et que les forêts brûlent
Certes les océans sont tous plastifiés
Les fumées nous polluent, la terre partout hurle
Mais il existe encore de grands havres de paix
Des refuges à l’abri des atteintes de l’homme.
De moins en moins nombreux si on en fait la somme
Le registre qui les compte, est plus mince qu’épais.
Difficile pour beaucoup encore de se convaincre
Qu’il nous faudrait cesser nos pratiques mortelles
L’homme est ainsi fait qu’il voudrait plutôt vaincre
Que d’accepter ses torts et cesser ses querelles.
Les savants nous alertent et les victimes crient
Les poètes en pleurent et les plus naïfs prient
Mais les hommes sont sourds, les puissants n’ont soucis
Tous suivent même route, même impasse aussi.
A voir combien ce monde offre de splendeurs
Imaginer sa fin, cela me fend le cœur.
Je n’ai plus que mes rêves pour me porter ailleurs
Dans un monde où les hommes seraient enfin meilleurs.
Comment croire qu’il vit ses dernières heures ?
À l’échelle du temps il ne reste grand chose
Pour jouir encore un peu du parfum de la rose.
Certes ici ou là, il présente des plaies
Quand fondent les glaciers et que les forêts brûlent
Certes les océans sont tous plastifiés
Les fumées nous polluent, la terre partout hurle
Mais il existe encore de grands havres de paix
Des refuges à l’abri des atteintes de l’homme.
De moins en moins nombreux si on en fait la somme
Le registre qui les compte, est plus mince qu’épais.
Difficile pour beaucoup encore de se convaincre
Qu’il nous faudrait cesser nos pratiques mortelles
L’homme est ainsi fait qu’il voudrait plutôt vaincre
Que d’accepter ses torts et cesser ses querelles.
Les savants nous alertent et les victimes crient
Les poètes en pleurent et les plus naïfs prient
Mais les hommes sont sourds, les puissants n’ont soucis
Tous suivent même route, même impasse aussi.
A voir combien ce monde offre de splendeurs
Imaginer sa fin, cela me fend le cœur.
Je n’ai plus que mes rêves pour me porter ailleurs
Dans un monde où les hommes seraient enfin meilleurs.

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