Un monstre aveugle et froid.
Publié le 04 août 2025
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Qu’en est-il des rêveurs qui prêchent l’optimisme
Sont-ils les éclaireurs d’un nouvel humanisme ?
Combien j’aimerais voir pointer à l’horizon
Un soleil qui dissipe nos barreaux de prison !
Qu’en est-il des poètes qui croient aux lendemains
Où les hommes partout se donneront la main ?
Combien j’aimerais croire à un monde de paix
Et voir aux râteliers se ranger les épées!
À tous ceux qui promettent des issues à nos maux
Que l’avenir sourit si l’on suit leur drapeau,
J’ai juste envie de dire qu’il ne suffit de mots
Pour voir changer le cours que suit notre radeau.
Quand l’amour de la vie devrait donner l’élan
À tout être vivant de se garder de nuire,
Je vois bien trop d’humains faire tout comme avant
N’avoir qu’haine et violence, comme raisons de vivre.
Bien sûr qu’il y en a, très dignes de respect,
Qui ont compris vraiment tout ce qui en était.
Mais ils ne sont légions devant la multitude
Qui ne croit qu’en un chef, force de l’habitude ?
A ceux qui m’auraient dit, aux jours de mon enfance
Profite du moment, l’avenir est souffrances !
J’aurai souri sans doute, un peu triste pour eux,
Moi qui voyais devant, un avenir radieux.
Car comment deviner qu’en un bref laps de temps
Compté en décennies, battement de paupières,
Disparaîtraient si vite tous les espoirs d’antan
Qui étaient tous baignés d’une vive lumière ?
Que d’un tel paradis, nous ferions un enfer,
Toujours plus orgueilleux et de nous toujours fiers ?
Que nous aurions créé un monstre aveugle et froid
Qui n’aurait que l’argent comme acte de foi.
Qu’en est-il des rêveurs, qu’en est-il des poètes ?
Ils parlent à présent d’un monde qui n’est plus.
Ils demeurent songeurs, contemplant les astres,
Pleurant le cœur amer, à la vue du désastre.
Sont-ils les éclaireurs d’un nouvel humanisme ?
Combien j’aimerais voir pointer à l’horizon
Un soleil qui dissipe nos barreaux de prison !
Qu’en est-il des poètes qui croient aux lendemains
Où les hommes partout se donneront la main ?
Combien j’aimerais croire à un monde de paix
Et voir aux râteliers se ranger les épées!
À tous ceux qui promettent des issues à nos maux
Que l’avenir sourit si l’on suit leur drapeau,
J’ai juste envie de dire qu’il ne suffit de mots
Pour voir changer le cours que suit notre radeau.
Quand l’amour de la vie devrait donner l’élan
À tout être vivant de se garder de nuire,
Je vois bien trop d’humains faire tout comme avant
N’avoir qu’haine et violence, comme raisons de vivre.
Bien sûr qu’il y en a, très dignes de respect,
Qui ont compris vraiment tout ce qui en était.
Mais ils ne sont légions devant la multitude
Qui ne croit qu’en un chef, force de l’habitude ?
A ceux qui m’auraient dit, aux jours de mon enfance
Profite du moment, l’avenir est souffrances !
J’aurai souri sans doute, un peu triste pour eux,
Moi qui voyais devant, un avenir radieux.
Car comment deviner qu’en un bref laps de temps
Compté en décennies, battement de paupières,
Disparaîtraient si vite tous les espoirs d’antan
Qui étaient tous baignés d’une vive lumière ?
Que d’un tel paradis, nous ferions un enfer,
Toujours plus orgueilleux et de nous toujours fiers ?
Que nous aurions créé un monstre aveugle et froid
Qui n’aurait que l’argent comme acte de foi.
Qu’en est-il des rêveurs, qu’en est-il des poètes ?
Ils parlent à présent d’un monde qui n’est plus.
Ils demeurent songeurs, contemplant les astres,
Pleurant le cœur amer, à la vue du désastre.

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