Un puissant levain, hier.
Publié le 04 août 2025
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Où est le temps enfui où l’on pouvait se dire
Qu’après la pluie un jour reviendra le beau temps ?
S’estompe ce passé dont on pouvait tout dire
Sauf qu’il n’avait d’avenir, ni de nouveaux printemps.
Quand le goût du présent s’avérait trop amer
Le futur présentait des horizons ouverts
Après pestes et guerres venait souvent la paix
Où au fond des fourreaux se rangeaient les épées.
Le monde aujourd’hui est un monde à l’envers
On y jouit sans mesure, on cède à nos travers
Mais de sombres nuages s’accumulent sans cesse
L’avenir est plombé d’une ombre très épaisse.
Faut-il leur envier aux hommes du passé
Cette espérance au corps qu’ils avaient, chevillée ?
Ils disaient aux enfants, ça ira mieux demain
Ça donnait à l’espoir un très puissant levain.
Que pouvons nous leur dire nous autres à nos enfants
Regardez nous mangeons vos vies à pleines dents !
Nous ne laisserons rien qu’un désert après nous,
Nous avons bien vécu, et vous, débrouillez-vous !
Qu’après la pluie un jour reviendra le beau temps ?
S’estompe ce passé dont on pouvait tout dire
Sauf qu’il n’avait d’avenir, ni de nouveaux printemps.
Quand le goût du présent s’avérait trop amer
Le futur présentait des horizons ouverts
Après pestes et guerres venait souvent la paix
Où au fond des fourreaux se rangeaient les épées.
Le monde aujourd’hui est un monde à l’envers
On y jouit sans mesure, on cède à nos travers
Mais de sombres nuages s’accumulent sans cesse
L’avenir est plombé d’une ombre très épaisse.
Faut-il leur envier aux hommes du passé
Cette espérance au corps qu’ils avaient, chevillée ?
Ils disaient aux enfants, ça ira mieux demain
Ça donnait à l’espoir un très puissant levain.
Que pouvons nous leur dire nous autres à nos enfants
Regardez nous mangeons vos vies à pleines dents !
Nous ne laisserons rien qu’un désert après nous,
Nous avons bien vécu, et vous, débrouillez-vous !

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