Un regard qui nous tue.
Publié le 04 août 2025
2 minutes de lecture
5 lecture
(0)
En présence d’un autre, qui ne s’est pas surpris
A s’en faire une idée en fonction de lui-même ?
Est-il un peu plus fort ? Ou source de problème ?
Devrais-je l’ignorer ou en être compris ?
On lui accorde un statut sans en avoir conscience
Car si je le perçois comme un dominant
Vais-je donc lui parler avec déférence ?
Ou vais-je le toiser si je me sens puissant ?
Comme les animaux nous sommes très sensibles
Aux signes apparents de cette hiérarchie
Chacun sans s’en douter fera tout son possible
Pour n’être point parmi ceux dont on a mépris.
Il n’y a qu’avec ceux qu’on voit comme égaux
Qu’on baisse un peu la garde, que l’on tait son égo.
Le besoin est moins fort sans doute de paraître
Mais à la moindre alerte on le verra renaître.
Lorsque l’éducation invite à cette course
A être le premier, c’est la fâcheuse source
De cette incitation à n’être qu’un champion
De tout considérer comme compétition.
Je rêve que l’entraide devienne une règle
Pour que celui qui sait enseigne l’ignorant
Pour que celui qui est fort assiste le plus faible
Pour qu’il n’y ait de gagnants qui narguent les perdants.
Pour que la vie sociale associe les talents
Plus qu’elle ne reconnaisse la valeur des puissants.
Il n’y a que dans le sport que la victoire est noble
Quand tous les concurrents sont à armes égales.
Nous tous nous pâtissons d’un slogan imbécile
Tu dois être vainqueur et malheur aux perdants.
Combien la vie de tous serait bien plus facile
Avec des coups de cœur au lieu de coups de dents.
A s’en faire une idée en fonction de lui-même ?
Est-il un peu plus fort ? Ou source de problème ?
Devrais-je l’ignorer ou en être compris ?
On lui accorde un statut sans en avoir conscience
Car si je le perçois comme un dominant
Vais-je donc lui parler avec déférence ?
Ou vais-je le toiser si je me sens puissant ?
Comme les animaux nous sommes très sensibles
Aux signes apparents de cette hiérarchie
Chacun sans s’en douter fera tout son possible
Pour n’être point parmi ceux dont on a mépris.
Il n’y a qu’avec ceux qu’on voit comme égaux
Qu’on baisse un peu la garde, que l’on tait son égo.
Le besoin est moins fort sans doute de paraître
Mais à la moindre alerte on le verra renaître.
Lorsque l’éducation invite à cette course
A être le premier, c’est la fâcheuse source
De cette incitation à n’être qu’un champion
De tout considérer comme compétition.
Je rêve que l’entraide devienne une règle
Pour que celui qui sait enseigne l’ignorant
Pour que celui qui est fort assiste le plus faible
Pour qu’il n’y ait de gagnants qui narguent les perdants.
Pour que la vie sociale associe les talents
Plus qu’elle ne reconnaisse la valeur des puissants.
Il n’y a que dans le sport que la victoire est noble
Quand tous les concurrents sont à armes égales.
Nous tous nous pâtissons d’un slogan imbécile
Tu dois être vainqueur et malheur aux perdants.
Combien la vie de tous serait bien plus facile
Avec des coups de cœur au lieu de coups de dents.

Connectez-vous
pour noter ce poème, l'ajouter à vos favoris et créer des collections.