Un rêve qui passe.

Publié le 04 août 2025 moins d'une minute de lecture 5 lecture
(0)
Ondulations très lentes en des vagues mouvantes
Mouvements ondulants, un peu hypnotisants
Comme ceux qu’ont les algues au cœur des océans 
Ou les cheveux des femmes que caressent les vents.

Tout autour tout s’arrête prisonnier du moment 
Comme si tout cela n’avait de lendemain. 
S’envolent et s’effacent lors tous les sentiments
Comme pris dans la nasse du mouvement sans fin.

Tombent châteaux de cartes, les barreaux de la cage
Où étaient prisonniers les porteurs de message
Ces pensées interdites par les milles contraintes 
De nos vies étriquées sous l’effet de nos craintes.

L’esprit alors respire libéré de ces poids 
Se retrouvent alors le moi avec le soi. 
Dans la belle lumière tissée de fils de soie.
De rares retrouvailles, sans le bruit des émois.

Dans cet étrange état il n’est plus de limites
Ce mot n’a plus de sens, quand la vie il imite.
Le temps comme l’espace se sont comme abolis
Dans ce rêve qui passe tout au fond de mon lit.
Pierre Jean Boutet - Logo
Connectez-vous pour noter ce poème, l'ajouter à vos favoris et créer des collections.

Commentaires (0)

Connectez-vous ou inscrivez-vous pour laisser un commentaire.

Soyez le premier à laisser un commentaire sur ce poème.