Un sang noir.

Publié le 04 août 2025 moins d'une minute de lecture 6 lecture
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S’est enfuit à jamais le temps de l’insouciance
Celui que l’on peut vivre dans la tendre innocence
Le temps que seule permet la précieuse ignorance
Qui est encore le lot de chacun dans l’enfance.

Dès qu’on ouvre les yeux le monde est plein d’attraits 
La nature offre à tous mille et une merveilles 
L’enfant de son visage en perçoit bien les traits 
A peine à la conscience que son esprit s’éveille.

C’est lorsqu’on un peu plus tard quand le regard s’aiguise 
Qu’il perçoit ce qui est au delà du visible
Qu’il devine de l’homme les penchants plus horribles
Qu’il perd son innocence, c’est vérité acquise.

La nature est riche et pleine de danger 
Pour celui en son sein qui s’y sent étranger. 
Mais n’y règne le mal comme un but en soi
Même chez l’animal qui déchire sa proie.

Alors que sous leur peau fragile et délicate 
Chez beaucoup d’humains un feu couve qui gâte
Et pervertit hélas tous les élans d’amour
Dans un cœur qui charrie un sang noir bien trop lourd.
Pierre Jean Boutet - Logo
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