Un si joli présent.

J’ai dit au vieux monsieur que j’avais rencontré 
Comprenez-vous enfin ce qui va arriver
Il répondit les hommes restent des nouveaux nés 
Qui ne voient pas plus loin que le bout de leur nez.

Comme je m’étonnais de sa courte réponse 
Il dit que vous faire d’autre comme annonce 
Vous voyez comme moi leurs fous comportements
Que voulez qu’ils donnent, sinon tant de tourments ?

Mais ils ont fait aussi partout de grandes choses
Des œuvres remarquables et de beaux monuments
Ils savent s’entraider dans les pires moments
Ils savent soutenir de belles et grandes causes.

Mais ne vois-tu donc pas qu’ils préfèrent la guerre
Qu’ils sont jaloux des autres et volent ce qu’ils ont
Qu’ils haïssent tous ceux qui sont d’eux différents 
Et n’ont pour leur planète qu’un mépris arrogant ?

Ne méritent-ils pas d’être aussi défendus 
S’ils ont fait des erreurs, pourquoi sont-ils perdus ?
Ils n’ont certes pas fait tout ce qu’ils aurait dû 
Ils pas su répondre à ce qui était attendu.

J’avais pourtant en eux mis beaucoup d’ambition
Je croyais avoir fait un être d’exception
Capable d’émotion mais aussi d’invention
Mais je le vois vaincu, sous le poids des passions.

J’ai peut être moi même fait une grosse erreur
D’avoir pris l’animal que j’avais dans mon coeur
Comme base pour créer ce tout nouvel acteur
Il reste trop sujet aux effets de ses peurs.

Vous semblez reconnaître que ça n’est pas facile
Que d’entendre raison quand on est si fragile
Pensez-vous qu’ils auront encore quelque chance
D’échapper au malheur si on leur fait confiance.

Cela point ne le sais, c’est à eux de répondre 
Ils ne sont qu’un essai, un nouveau coup de sonde
Pour savoir s’ils seront assez intelligents
Pour comprendre la vie comme un joli présent.