Un signe égal.
Publié le 04 août 2025
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Le voilà de retour l’hiver en manteau blanc
Il l’a posé partout en patient revenant
Plus rien n’est aujourd’hui comme hier ou avant
Il a posé ce sceau en avertissement.
On l’espère, on l’attend, on le craint et pourtant
On le sait qu’il viendra, juste question de temps
On le voudrait clément mais aussi abondant
On veut soleil et neige et tout en même temps.
Une ouate impassible comme un signe égal
Tout devient sous son joug mêmement ressemblant.
L’hiver est insensible à tout emballement
Il répand sa parole comme un drap sur un champ.
Il vient et tout bascule dans un tout autre temps
Un moment où le monde s’est revêtu de blanc
Comme si la nature qui va en s’endormant
Mettait un édredon sur ses vœux de printemps.
Blanc, blanc, blanc mon bel hiver cerdan
En pensant à ton gel je serre un peu les dents
En attendant ton vent je me montre prudent
J’enfile mon manteau et pardon s’il n’est blanc !
Il l’a posé partout en patient revenant
Plus rien n’est aujourd’hui comme hier ou avant
Il a posé ce sceau en avertissement.
On l’espère, on l’attend, on le craint et pourtant
On le sait qu’il viendra, juste question de temps
On le voudrait clément mais aussi abondant
On veut soleil et neige et tout en même temps.
Une ouate impassible comme un signe égal
Tout devient sous son joug mêmement ressemblant.
L’hiver est insensible à tout emballement
Il répand sa parole comme un drap sur un champ.
Il vient et tout bascule dans un tout autre temps
Un moment où le monde s’est revêtu de blanc
Comme si la nature qui va en s’endormant
Mettait un édredon sur ses vœux de printemps.
Blanc, blanc, blanc mon bel hiver cerdan
En pensant à ton gel je serre un peu les dents
En attendant ton vent je me montre prudent
J’enfile mon manteau et pardon s’il n’est blanc !

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