Un soleil insolent
Publié le 04 août 2025
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Octobre s’est enfui juste pour quelques heures
Un soleil insolent couvre de sa lumière
Une nature inquiète qui en est éblouie
Elle qui s’apprêtait à entrer dans la nuit.
Dans la nuit de l’hiver, mais c’est partie remise
Demain brume et nuages vont tout reconquérir.
Il faut donc profiter des parenthèses exquises
Puisqu’on sait qu’à la fin, tout s’en ira mourir.
Certes pour mieux renaître au printemps à venir
C’est un solide espoir qui nous fera tenir
Tout au long des jours sombres, dans le tunnel obscur
Où novembre s’engouffre pour vivre l’aventure
De la neige et du givre et des longues soirées
De ces moments où vivre est presque suranné
Pourtant dans cet hiver naquit jadis l’enfant
Qui permet à Noël de les rendre vivants.
Octobre semble loin juste pour un instant
Sous la forte lumière d’un soleil insolent.
Novembre s’est tapi prêt à prendre sa suite
Avec tous ses frimas, mettre l’automne en fuite.
Quels que soient ses efforts, Phoebus, Phoebus lui même
Ne pourra rien changer, l’automne est en carême,
Il se doit d’obéir aux lois inexorables
Qui règnent sur les grands comme les misérables.
Un soleil insolent couvre de sa lumière
Une nature inquiète qui en est éblouie
Elle qui s’apprêtait à entrer dans la nuit.
Dans la nuit de l’hiver, mais c’est partie remise
Demain brume et nuages vont tout reconquérir.
Il faut donc profiter des parenthèses exquises
Puisqu’on sait qu’à la fin, tout s’en ira mourir.
Certes pour mieux renaître au printemps à venir
C’est un solide espoir qui nous fera tenir
Tout au long des jours sombres, dans le tunnel obscur
Où novembre s’engouffre pour vivre l’aventure
De la neige et du givre et des longues soirées
De ces moments où vivre est presque suranné
Pourtant dans cet hiver naquit jadis l’enfant
Qui permet à Noël de les rendre vivants.
Octobre semble loin juste pour un instant
Sous la forte lumière d’un soleil insolent.
Novembre s’est tapi prêt à prendre sa suite
Avec tous ses frimas, mettre l’automne en fuite.
Quels que soient ses efforts, Phoebus, Phoebus lui même
Ne pourra rien changer, l’automne est en carême,
Il se doit d’obéir aux lois inexorables
Qui règnent sur les grands comme les misérables.

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