Un temps où je traine.
Publié le 04 août 2025
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Aujourd’hui c’est ainsi, à présent on s’étonne,
Qu’il reste une saison qui s’appelle l’automne.
La nature accomplit encore ce beau cycle
Sans qu’il nous soit besoin de chausser nos bésicles.
Au matin voit le ciel qui maintenant cotonne
Puis viennent les nuages, le tonnerre qui tonne
Les feuillages en feu nous en feront l’article
Et à ceux qui s’en plaignent on leur dira : bernicle !
Que j’aime à paresser des matinées entières
Où aller en forêt dans les champignonnières
au long de ces journées où toute vie se traine.
Un plaisant entre deux, où tous l’on se prépare
À ce qui va s’abattre sur nous tôt ou tard
Quand l’hiver étendra si froidement sa traîne.
Qu’il reste une saison qui s’appelle l’automne.
La nature accomplit encore ce beau cycle
Sans qu’il nous soit besoin de chausser nos bésicles.
Au matin voit le ciel qui maintenant cotonne
Puis viennent les nuages, le tonnerre qui tonne
Les feuillages en feu nous en feront l’article
Et à ceux qui s’en plaignent on leur dira : bernicle !
Que j’aime à paresser des matinées entières
Où aller en forêt dans les champignonnières
au long de ces journées où toute vie se traine.
Un plaisant entre deux, où tous l’on se prépare
À ce qui va s’abattre sur nous tôt ou tard
Quand l’hiver étendra si froidement sa traîne.

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