Un temps relatif.
Publié le 04 août 2025
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C’est d’un pas très allègre
Qu’on franchit les années
Quand ce sont les premières
Qu’on voit dégringoler.
L’enfance est pressée
De pouvoir s’achever
Ce n’est que bien après
Qu’on nourrit des regrets.
Puis arrive un âge, la nouvelle saison
Où on n’a qu’une hâte, sans quitter la maison
C’est de courir après toutes les amourettes
C’est avec les copains, de bien faire la fête
Quelques années encore
Le temps grossit le score
On se trouve à l’aise avec son nouveau corps
On doit se décider à cingler vers un port.
On voit son avenir comme un livre à écrire
On pense au meilleur sans trop penser au pire
On a cet appétit toujours grand de le vivre
Le voyant émaillé de succès et de rires.
On fonde une famille, on exerce un métier
On a quelques enfants aussi à élever
Le temps passe si vite, à jouer au pompier,
Qu’on ne le voit passer tant il nous dévorait.
Arrive le moment où l’on doit renoncer
À poursuivre la course, on se dit fatigué
On décroche un statut qui semble liberté
Mais le corps c’est alors, qu’il se montre essoufflé.
Certains vont s’accrocher à ce qui est passé
D’autres vont s’employer sur de nouveaux projets
Mais le compte à rebours est déjà engagé
On espère à présent qu’il reste un peu d’années.
On réalise alors et alors seulement
Ce que c’est d’être vieux, beaucoup moins on se ment
On goûte chaque instant du répit qui subsiste
Sans savoir si demain encore on existe.
Lors on savoure à plein ce bonus d’existence
Du précieux qu’est le temps, on prend bien plus conscience
De tous ces bons moments qui en fait font l’essence
De ce bonheur parfois qui inonde nos sens.
Qu’on franchit les années
Quand ce sont les premières
Qu’on voit dégringoler.
L’enfance est pressée
De pouvoir s’achever
Ce n’est que bien après
Qu’on nourrit des regrets.
Puis arrive un âge, la nouvelle saison
Où on n’a qu’une hâte, sans quitter la maison
C’est de courir après toutes les amourettes
C’est avec les copains, de bien faire la fête
Quelques années encore
Le temps grossit le score
On se trouve à l’aise avec son nouveau corps
On doit se décider à cingler vers un port.
On voit son avenir comme un livre à écrire
On pense au meilleur sans trop penser au pire
On a cet appétit toujours grand de le vivre
Le voyant émaillé de succès et de rires.
On fonde une famille, on exerce un métier
On a quelques enfants aussi à élever
Le temps passe si vite, à jouer au pompier,
Qu’on ne le voit passer tant il nous dévorait.
Arrive le moment où l’on doit renoncer
À poursuivre la course, on se dit fatigué
On décroche un statut qui semble liberté
Mais le corps c’est alors, qu’il se montre essoufflé.
Certains vont s’accrocher à ce qui est passé
D’autres vont s’employer sur de nouveaux projets
Mais le compte à rebours est déjà engagé
On espère à présent qu’il reste un peu d’années.
On réalise alors et alors seulement
Ce que c’est d’être vieux, beaucoup moins on se ment
On goûte chaque instant du répit qui subsiste
Sans savoir si demain encore on existe.
Lors on savoure à plein ce bonus d’existence
Du précieux qu’est le temps, on prend bien plus conscience
De tous ces bons moments qui en fait font l’essence
De ce bonheur parfois qui inonde nos sens.

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