Un tout autre regard.
Publié le 04 août 2025
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Longtemps je fus gavé d’histoires édifiantes
Et fus aussi bercé dans des valeurs confiantes
Les hommes étaient bons, aussi leurs intentions
J’éprouvais chaque fois de belles émotions.
Quand la bulle éclata, que je connus le monde
J’y découvris alors bien des choses immondes,
Comme la sauvagerie ou la cruauté
Bien loin de ce qui fut mon havre de bonté.
J’y vis mes convictions consumées d’illusions
Je crus hélas comprendre combien nos vanités
Dissimulent à nos yeux nos pires lâchetés
Et que n’est qu’un vernis, la civilisation.
Déçu, triste, confus, oh combien je le fus
En dépit des bonheurs qui me furent offerts
De cette vie pourtant je n’ai pas de refus
Car la nature encore se lit à livre ouvert.
Là point de déception sinon quelques regrets
De n’avoir pas le temps de voir tous ses secrets.
Là l’émerveillement, vécu à l’admirer
Malgré mes colères de la voir agressée.
Alors que mes semblables comptent bien trop de monstres
Malgré certains d’entre eux qui autre chose montrent,
Mais je vois que partout ils se trouvent en grand nombre
Pour porter au pouvoir les êtres les plus sombres.
J’aurai aimé garder le regard de l’enfant
Celui si confiant que pose l’innocent,
Je regarde hélas autrement le présent
Où nous avons semé les graines du non sens.
Et fus aussi bercé dans des valeurs confiantes
Les hommes étaient bons, aussi leurs intentions
J’éprouvais chaque fois de belles émotions.
Quand la bulle éclata, que je connus le monde
J’y découvris alors bien des choses immondes,
Comme la sauvagerie ou la cruauté
Bien loin de ce qui fut mon havre de bonté.
J’y vis mes convictions consumées d’illusions
Je crus hélas comprendre combien nos vanités
Dissimulent à nos yeux nos pires lâchetés
Et que n’est qu’un vernis, la civilisation.
Déçu, triste, confus, oh combien je le fus
En dépit des bonheurs qui me furent offerts
De cette vie pourtant je n’ai pas de refus
Car la nature encore se lit à livre ouvert.
Là point de déception sinon quelques regrets
De n’avoir pas le temps de voir tous ses secrets.
Là l’émerveillement, vécu à l’admirer
Malgré mes colères de la voir agressée.
Alors que mes semblables comptent bien trop de monstres
Malgré certains d’entre eux qui autre chose montrent,
Mais je vois que partout ils se trouvent en grand nombre
Pour porter au pouvoir les êtres les plus sombres.
J’aurai aimé garder le regard de l’enfant
Celui si confiant que pose l’innocent,
Je regarde hélas autrement le présent
Où nous avons semé les graines du non sens.

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