Une averse.
Publié le 04 août 2025
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Les larmes de la pluie dégoulinaient des branches
En filets translucides, aux couleurs de linceul
C’était un jour gris bleu quand malgré tout s’épanche
Un nuage fâché de voyager tout seul.
J’allais sous une voûte de bras entrelacés
De grands arbres feuillus prétendaient m’abriter.
Pourtant j’étais mouillé et où que je m’abrite
Je recevais la douche d’une eau, qui sait bénite.
Heureuse ondée d’été de celle qui ne glace
Mais humecte la peau de fraîcheur bienfaisante
Point de brise, nenni, pour de peureux frissons
Des gouttes avalées en guise de boisson.
On qualifie cela de gentille averse
Quand le ciel tout à coup crève et se déverse
Mais sans penser à mal, juste un don à la terre
Qui boira ce nectar, si j’osais, ventre à terre.
Lors je levais les bras et je ris aux éclats
Je me sentais vivant au milieu de tout ça,
Comme si cette pluie créait soudain un lien
Et moi bien que trempé je me sentais si bien !
En filets translucides, aux couleurs de linceul
C’était un jour gris bleu quand malgré tout s’épanche
Un nuage fâché de voyager tout seul.
J’allais sous une voûte de bras entrelacés
De grands arbres feuillus prétendaient m’abriter.
Pourtant j’étais mouillé et où que je m’abrite
Je recevais la douche d’une eau, qui sait bénite.
Heureuse ondée d’été de celle qui ne glace
Mais humecte la peau de fraîcheur bienfaisante
Point de brise, nenni, pour de peureux frissons
Des gouttes avalées en guise de boisson.
On qualifie cela de gentille averse
Quand le ciel tout à coup crève et se déverse
Mais sans penser à mal, juste un don à la terre
Qui boira ce nectar, si j’osais, ventre à terre.
Lors je levais les bras et je ris aux éclats
Je me sentais vivant au milieu de tout ça,
Comme si cette pluie créait soudain un lien
Et moi bien que trempé je me sentais si bien !

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