Une bien triste histoire.
Publié le 04 août 2025
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Le soleil était haut dans un ciel bleu magique
La journée de printemps était si magnifique,
Les oiseaux pépiaient et ça sentait le foin
Tandis qu’ils l’emmenaient dans un fourgon, au loin.
Il revoit en pensée ce qui l’a conduit là,
Comment un homme sage en est arrivé là,
Pourquoi donc ce gâchis, cette affreuse déroute
Comment donc expliquer cette sortie de route ?
Deux cadavres reposent ici dans la poussière
Abattus sans un mot sur un cri de colère
Par cet homme tranquille mais les menottes aux poings.
Je vous dois, à ce stade, une vraie mise au point.
La famille habitait un quartier sans histoire
Et menait une vie sans fortune et sans gloire
Une famille simple, comme on en connaît tant
Une maison modeste contre le mauvais temps.
Une nuit que sa femme et ses deux beaux enfants
Dormaient en son absence comme de temps en temps,
Deux ados pénétrèrent, croyant la maison vide
Par jeu, car à cet âge on est un peu stupide.
L’épouse réveillée descendit l’escalier
Alertée par un bruit, elle voulu aller voir
Avec à la main un très lourd chandelier
Aux bougies allumées pour dissiper le noir.
Les ados affolés ne sachant trop que faire
Ils avaient déjà bu plusieurs verres d’alcool
Partirent en brisant une bouteille au sol
La femme trébucha sur les morceaux de verre
Elle chuta au sol et se fendit le crâne
Sur le coin de la table, alors paix à son âme.
La bougie mit le feu à l’alcool répandu
Et la maison brûla, et tout son contenu.
Les pompiers, alertés, ne purent rien sauver,
Ni femme, ni enfants, ils furent consumés.
Lorsque l’homme revint, il n’y avait plus rien
Que des cendres fumantes, en place de ses biens.
On parla d’accident, ou alors d’imprudence
Mais l’homme ne pouvait croire à la malchance.
Il pensait désormais à obtenir vengeance
Croyait que c’était du à la mauvaise engeance.
Il chercha très longtemps, et entendit un jour
Quelqu’un qui racontait une curieuse histoire
Celle de deux ados, de leurs tristes déboires
Pris la main dans le sac, au milieu d’un séjour.
Il se persuada qu’il tenait les coupables
Qui ont ruiné sa vie, des êtres détestables.
Se promus de punir sans tarder ces malfrats
De leur faire payer leurs crimes, il jura.
Le soleil était haut dans un ciel bleu magique La journée de printemps était si magnifique, Les oiseaux pépiaient et ça sentait le foinIl trouva sur la route ces deux jeunes du coin.
Le soleil était haut dans un ciel bleu magique
La journée de printemps était si magnifique,
Les oiseaux pépiaient et ça sentait le foin
Il trouva sur la route ces deux jeunes du coin.
De colère froide, leur dit souvenez-vous
De la maison brûlée, j’en suis sûr, c’était vous
Ils eurent beau jurer qu’ils n’y étaient pour rien,
Ne voulut rien entendre, tira sur les vauriens.
Deux cadavres reposent ici dans la poussière Abattus sans pardon, sur un cri de colère Par cet homme tranquille mais les menottes aux poings.Et toutes ces victimes, qui n’y étaient pour rien.
Deux cadavres reposent ici dans la poussière
Abattus sans pardon, sur un cri de colère
Par cet homme tranquille mais les menottes aux poings.
Et toutes ces victimes, qui n’y étaient pour rien.
Tous les protagonistes étaient des innocents.
Mauvais sort ou malchance ont fait couler le sang.
Une petite faute, de graves conséquences
Combien sont vulnérables toutes les existences !
La journée de printemps était si magnifique,
Les oiseaux pépiaient et ça sentait le foin
Tandis qu’ils l’emmenaient dans un fourgon, au loin.
Il revoit en pensée ce qui l’a conduit là,
Comment un homme sage en est arrivé là,
Pourquoi donc ce gâchis, cette affreuse déroute
Comment donc expliquer cette sortie de route ?
Deux cadavres reposent ici dans la poussière
Abattus sans un mot sur un cri de colère
Par cet homme tranquille mais les menottes aux poings.
Je vous dois, à ce stade, une vraie mise au point.
La famille habitait un quartier sans histoire
Et menait une vie sans fortune et sans gloire
Une famille simple, comme on en connaît tant
Une maison modeste contre le mauvais temps.
Une nuit que sa femme et ses deux beaux enfants
Dormaient en son absence comme de temps en temps,
Deux ados pénétrèrent, croyant la maison vide
Par jeu, car à cet âge on est un peu stupide.
L’épouse réveillée descendit l’escalier
Alertée par un bruit, elle voulu aller voir
Avec à la main un très lourd chandelier
Aux bougies allumées pour dissiper le noir.
Les ados affolés ne sachant trop que faire
Ils avaient déjà bu plusieurs verres d’alcool
Partirent en brisant une bouteille au sol
La femme trébucha sur les morceaux de verre
Elle chuta au sol et se fendit le crâne
Sur le coin de la table, alors paix à son âme.
La bougie mit le feu à l’alcool répandu
Et la maison brûla, et tout son contenu.
Les pompiers, alertés, ne purent rien sauver,
Ni femme, ni enfants, ils furent consumés.
Lorsque l’homme revint, il n’y avait plus rien
Que des cendres fumantes, en place de ses biens.
On parla d’accident, ou alors d’imprudence
Mais l’homme ne pouvait croire à la malchance.
Il pensait désormais à obtenir vengeance
Croyait que c’était du à la mauvaise engeance.
Il chercha très longtemps, et entendit un jour
Quelqu’un qui racontait une curieuse histoire
Celle de deux ados, de leurs tristes déboires
Pris la main dans le sac, au milieu d’un séjour.
Il se persuada qu’il tenait les coupables
Qui ont ruiné sa vie, des êtres détestables.
Se promus de punir sans tarder ces malfrats
De leur faire payer leurs crimes, il jura.
Le soleil était haut dans un ciel bleu magique La journée de printemps était si magnifique, Les oiseaux pépiaient et ça sentait le foinIl trouva sur la route ces deux jeunes du coin.
Le soleil était haut dans un ciel bleu magique
La journée de printemps était si magnifique,
Les oiseaux pépiaient et ça sentait le foin
Il trouva sur la route ces deux jeunes du coin.
De colère froide, leur dit souvenez-vous
De la maison brûlée, j’en suis sûr, c’était vous
Ils eurent beau jurer qu’ils n’y étaient pour rien,
Ne voulut rien entendre, tira sur les vauriens.
Deux cadavres reposent ici dans la poussière Abattus sans pardon, sur un cri de colère Par cet homme tranquille mais les menottes aux poings.Et toutes ces victimes, qui n’y étaient pour rien.
Deux cadavres reposent ici dans la poussière
Abattus sans pardon, sur un cri de colère
Par cet homme tranquille mais les menottes aux poings.
Et toutes ces victimes, qui n’y étaient pour rien.
Tous les protagonistes étaient des innocents.
Mauvais sort ou malchance ont fait couler le sang.
Une petite faute, de graves conséquences
Combien sont vulnérables toutes les existences !

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