Une chance.

Publié le 04 août 2025 moins d'une minute de lecture 6 lecture
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Ce n’est pas le silence qui, à ce point, m’effraie. 
J’apprécie tout le calme d’un beau matin d’été.
Non c’est la solitude, d’y être confronté, 
Une idée qui parfois, dans mon esprit, se fraie.

Privé d’une présence, oh combien ce serait
Pour mon cœur esseulé, un état redouté.
J’aime bien trop l’entendre, et être écouté. 
Mais plutôt du silence, qu’ouïr des cris d’orfraie.

Mais combien ont ce luxe que de pouvoir choisir 
À tout instant de vie leur meilleur entourage ?
J’ai pour moi cette chance, et j’entends bien en jouir.

Et combien ont autour, cette beauté, ce calme 
Si propices sachez, à la page, au calame,
Et goûtent chaque instant de leur furtif passage ?
Pierre Jean Boutet - Logo
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