Une dame au grand cœur.
Publié le 04 août 2025
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Elle n’avait point souci de sa belle apparence
C’était une autre époque celle de mon enfance
Ses habits étaient tristes certains diraient informes
Et ils étaient pourtant en ces temps dans les normes,
Elle n’arrêtait pas du matin jusqu’au soir
Les tâches ménagères comme autant de devoirs
Qu’elle avait d’énergie et il fallait la voir
Toujours de bonne humeur malgré ses avatars.
C’était une grand mère toujours si attentive
Soucieuse de nos efforts jusqu’à ce qu’on arrive
A savoir nos leçons, à comprendre leur sens
Encore institutrice malgré le poids des ans.
C’était une gourmande et bonne cuisinière
De ses bons cassoulets elle en était fière
Je n’étais le dernier à leur faire la fête
Et tous ces bons repas je les garde en tête.
Le linge en ce temps là se battait au lavoir
Et j’ai le souvenir de ces coups de battoir
Des cordes bien tendues où on le suspendait
De ces fers à chauffer lorsqu’elle le repassait.
Ce qu’elle accomplissait était toujours le signe
D’un coeur fort généreux, toujours elle était digne
Et sa simplicité n’en était que la preuve
Celle d’une belle âme surmontant les épreuves.
Elle m’a aussi transmis sa passion pour ces jeux
Qu’on dit de société qui n’ont de fort enjeux
Le plaisir de jouer à des jeux de hasard
Où les dés sont plus forts, où le sort est bavard.
Encore au fond de moi vit ce petit garçon
Qui ouvrait de grands yeux devant cette leçon
Celle que lui donnait par ces simples façons
Cette dame au grand cœur si pleine de savoirs
Pour qui avait valeurs, courage et devoir.
C’était une autre époque celle de mon enfance
Ses habits étaient tristes certains diraient informes
Et ils étaient pourtant en ces temps dans les normes,
Elle n’arrêtait pas du matin jusqu’au soir
Les tâches ménagères comme autant de devoirs
Qu’elle avait d’énergie et il fallait la voir
Toujours de bonne humeur malgré ses avatars.
C’était une grand mère toujours si attentive
Soucieuse de nos efforts jusqu’à ce qu’on arrive
A savoir nos leçons, à comprendre leur sens
Encore institutrice malgré le poids des ans.
C’était une gourmande et bonne cuisinière
De ses bons cassoulets elle en était fière
Je n’étais le dernier à leur faire la fête
Et tous ces bons repas je les garde en tête.
Le linge en ce temps là se battait au lavoir
Et j’ai le souvenir de ces coups de battoir
Des cordes bien tendues où on le suspendait
De ces fers à chauffer lorsqu’elle le repassait.
Ce qu’elle accomplissait était toujours le signe
D’un coeur fort généreux, toujours elle était digne
Et sa simplicité n’en était que la preuve
Celle d’une belle âme surmontant les épreuves.
Elle m’a aussi transmis sa passion pour ces jeux
Qu’on dit de société qui n’ont de fort enjeux
Le plaisir de jouer à des jeux de hasard
Où les dés sont plus forts, où le sort est bavard.
Encore au fond de moi vit ce petit garçon
Qui ouvrait de grands yeux devant cette leçon
Celle que lui donnait par ces simples façons
Cette dame au grand cœur si pleine de savoirs
Pour qui avait valeurs, courage et devoir.

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