Une fin prévisible
Publié le 04 août 2025
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Elle rêvait souvent assise à sa fenêtre
Que quelqu'un passerait et d'un signe peut-être
De la main d'un sourire la saluerait discret,
Que dans sa solitude elle pourrait exister.
Mais la rue animée comptait tant de fenêtres
Que personne ne voyait qu'il y avait un être
Derrière l'une d'elles qui guettait assidue
La part d'humanité qui lui était aussi due.
Dans l'immeuble ancien tant de gens de passage
Qui ne connaissaient pas la présence si sage
De cette vieille dame abandonnée de tous
Derrière la fenêtre c'est un vieux coeur qui tousse.
Pour la suite il y a bien des issues possibles
Vous choisirez bien sûr celle qui vous convient
Pour ma part l'une et l'autre sont bien égales cibles
Car la vie qu'on connaît elle va, elle vient.
Le souffle s'est éteint là derrière la croisée
Sans émouvoir personne nul ne la connaissait
Un jour on a trouvé sa momie desséchée
Son buste à la fenêtre était toujours penché.
Un jour pourtant quelqu'un a toqué à sa porte
Juste pour proposer un quelconque produit
Devant son beau sourire il ne s'est pas enfui
Le bonheur est entré par celui qui l'apporte.
Il y a tant d'espoir au fond du cœur des hommes
Qu'ils voudront que toujours quelqu'un sonne à leur porte
Mais tout ressemble hélas à la chute des pommes
Et les fins prévisibles sont souvent les plus fortes.
Que quelqu'un passerait et d'un signe peut-être
De la main d'un sourire la saluerait discret,
Que dans sa solitude elle pourrait exister.
Mais la rue animée comptait tant de fenêtres
Que personne ne voyait qu'il y avait un être
Derrière l'une d'elles qui guettait assidue
La part d'humanité qui lui était aussi due.
Dans l'immeuble ancien tant de gens de passage
Qui ne connaissaient pas la présence si sage
De cette vieille dame abandonnée de tous
Derrière la fenêtre c'est un vieux coeur qui tousse.
Pour la suite il y a bien des issues possibles
Vous choisirez bien sûr celle qui vous convient
Pour ma part l'une et l'autre sont bien égales cibles
Car la vie qu'on connaît elle va, elle vient.
Le souffle s'est éteint là derrière la croisée
Sans émouvoir personne nul ne la connaissait
Un jour on a trouvé sa momie desséchée
Son buste à la fenêtre était toujours penché.
Un jour pourtant quelqu'un a toqué à sa porte
Juste pour proposer un quelconque produit
Devant son beau sourire il ne s'est pas enfui
Le bonheur est entré par celui qui l'apporte.
Il y a tant d'espoir au fond du cœur des hommes
Qu'ils voudront que toujours quelqu'un sonne à leur porte
Mais tout ressemble hélas à la chute des pommes
Et les fins prévisibles sont souvent les plus fortes.

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