Une histoire authentique.
Publié le 04 août 2025
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Je m’en vais vous conter une histoire authentique
En Bretagne elle se passe du temps de ma jeunesse
L’année 76 de grande sécheresse
Où ce qui m’arriva, n’est hélas très épique.
J’étais cette année là au bout de mes études
Où je devais écrire ma thèse de doctorat
L’école vétérinaire ce n’est pas l’opéra
Sur la scène on se trouve en pleine solitude.
On m’avait proposé d’étudier du cochon
Une des maladies qui sévissait alors
Je passais l’essentiel de mon temps au dehors
À prélever leur sang, et en combinaison.
Un jour que j’étais là occupé à ma tâche
Je fis tomber l’aiguille après son seul usage
Désireux de ne point négliger mon ouvrage
Je voulus ramasser l’objet qui faisait tâche.
Je n’avais point pris garde accédant à l’enclos
Où se trouvaient les porcs qui y formaient un lot
Que j’avais cheminé sur une grande planche
Posée là sur le sol, comme une assistance.
L’aiguille était tombée un peu hors de portée
Afin de la saisir, fis un pas de côté
Soudain je m’enfonçais et cela jusqu’au cou
Dans un magma puant, il y en avait beaucoup.
J’eu ce jour un réflexe qui me sauva la vie
J’écartais les deux coudes, un appui réussi.
Je ne saurai jamais combien était profonde
La fosse à lisier, j’y restais dix secondes.
Un diable de sa boîte n’aurait pas surgi mieux
En regardant le sol je compris beaucoup mieux
Il était recouvert d’une poussière épaisse
Longtemps accumulée en temps de sécheresse.
J’enlevais aussitôt l’épaisse combinaison
Rien n’avait traversé du moins en apparence.
Afin de me remettre de cette émotion
C’est arrêt dans un bar, comme milliers en France
Je me suis arrêté pour boire un petit coup
Ce qu’aurait fait aussi comme moi beaucoup
À peine accoudé au bar pour commander
Que je vis pleins de gens de moi s’éloigner.
Je puais en effet plus qu’il n’était permis
Même pour un breton, c’était plus qu’à demi
L’odeur de la mixture, elle, avait traversé
Ce jusqu’à ma peau qu’elle avait imprégnée.
Il me fallut trois jours et de nombreuses douches
Pour que ma dulcinée accepte que je la touche
Dire que j’ai failli périr dans le purin
On peut rêver d’avoir un bien meilleur destin !
En Bretagne elle se passe du temps de ma jeunesse
L’année 76 de grande sécheresse
Où ce qui m’arriva, n’est hélas très épique.
J’étais cette année là au bout de mes études
Où je devais écrire ma thèse de doctorat
L’école vétérinaire ce n’est pas l’opéra
Sur la scène on se trouve en pleine solitude.
On m’avait proposé d’étudier du cochon
Une des maladies qui sévissait alors
Je passais l’essentiel de mon temps au dehors
À prélever leur sang, et en combinaison.
Un jour que j’étais là occupé à ma tâche
Je fis tomber l’aiguille après son seul usage
Désireux de ne point négliger mon ouvrage
Je voulus ramasser l’objet qui faisait tâche.
Je n’avais point pris garde accédant à l’enclos
Où se trouvaient les porcs qui y formaient un lot
Que j’avais cheminé sur une grande planche
Posée là sur le sol, comme une assistance.
L’aiguille était tombée un peu hors de portée
Afin de la saisir, fis un pas de côté
Soudain je m’enfonçais et cela jusqu’au cou
Dans un magma puant, il y en avait beaucoup.
J’eu ce jour un réflexe qui me sauva la vie
J’écartais les deux coudes, un appui réussi.
Je ne saurai jamais combien était profonde
La fosse à lisier, j’y restais dix secondes.
Un diable de sa boîte n’aurait pas surgi mieux
En regardant le sol je compris beaucoup mieux
Il était recouvert d’une poussière épaisse
Longtemps accumulée en temps de sécheresse.
J’enlevais aussitôt l’épaisse combinaison
Rien n’avait traversé du moins en apparence.
Afin de me remettre de cette émotion
C’est arrêt dans un bar, comme milliers en France
Je me suis arrêté pour boire un petit coup
Ce qu’aurait fait aussi comme moi beaucoup
À peine accoudé au bar pour commander
Que je vis pleins de gens de moi s’éloigner.
Je puais en effet plus qu’il n’était permis
Même pour un breton, c’était plus qu’à demi
L’odeur de la mixture, elle, avait traversé
Ce jusqu’à ma peau qu’elle avait imprégnée.
Il me fallut trois jours et de nombreuses douches
Pour que ma dulcinée accepte que je la touche
Dire que j’ai failli périr dans le purin
On peut rêver d’avoir un bien meilleur destin !

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