Une histoire avec fin

Les ouragans de feu des ères lointaines
Où les fumées mêlées aux laves des volcans
Où pleuvaient des cendres emportées par les vents
Faisaient régner la loi des forges vulcaines.

La planète n'était qu'une boule enflammée 
La vie n'avait encore pas pu pointer son nez
Qu'on invoque la science ou une autre puissance
On ne lui avait pas encore donné sa chance.

Les remous de la terre se sont enfin calmés 
Au fond des océans la vie a pu germer
Les cieux ont dévoilé un soleil magnifique 
Qui a tout inondé de lumière magique.

Ils ont donc explosé en gerbes innombrables
Les rameaux de ces vies sous des formes improbables
Animaux, végétaux et même des coraux
Tous avides de croître et d'envahir les eaux

Conquérant les terres et de plus en plus gros
Surgirent des géants voulant aller plus haut
Mais hélas un beau jour,  venu du fond des cieux
Un gros astéroïde punit les orgueilleux.

Ce fut alors le temps de tous les mammifères 
Qui furent alors les rois partout sur cette terre
Parmi eux lors naquit un bipède hardi
L'homme alors conquis la terre paradis.

Doué d'une conscience, utilisant la science
Il aurait pu je crois, bien vivre ici-bas
En harmonie tranquille avec mère nature
Si bien ses intentions avaient pu être pures.

Mais par fatalité l'homme reste avide
Mais c'est plus fort que lui, il fait partout le vide
Tuant, pillant, volant quand il peut détruisant
Tout concurrent autour et en éliminant.

Quelle sera la sanction pour cette espèce affreuse
À qui tout fut donné, pour qu'elle soit heureuse
C'est la planète même qui va se rebeller
Et les envoyer paître, tous ces mal-élevés.