Une issue de secours
Publié le 04 août 2025
moins d'une minute de lecture
6 lecture
(0)
Donne-moi de ce pain dont on dit que les rêves
Se nourrissent très bien que enfin ils m'enlèvent
Qu'ils m'emmènent très loin de ces jours où sans trêve
Résonnent les tambours et où sabrent les glaives,
Donne-moi ce nectar ou bien cette ambroisie
Dont je sais les buvant je serai loin parti
Emporté dans des songes plus près du paradis
Loin des bruits de la guerre, et loin de tous ces cris.
Donne-moi de cette herbe dont la seule fumée
Vous porte et vous élève où on ne va jamais
Dans des lieux plein de paix, où les sens sont calmés
Loin de ces bruits de botte quand arrive l'armée.
Donne-moi cette aiguille dont la seule piqûre
Me fera découvrir bien d'autres aventures
Des histoires étranges mais plus vraies que nature
Loin de la vue des corps là jetés en pâture.
Donne-moi donc la clef pour trouver la sortie
Une issue de secours pour quitter la partie
Pour rêver sans espoir qu'enfin soit reparti
Tout ce malheur pour moi qui a tout perverti.
Se nourrissent très bien que enfin ils m'enlèvent
Qu'ils m'emmènent très loin de ces jours où sans trêve
Résonnent les tambours et où sabrent les glaives,
Donne-moi ce nectar ou bien cette ambroisie
Dont je sais les buvant je serai loin parti
Emporté dans des songes plus près du paradis
Loin des bruits de la guerre, et loin de tous ces cris.
Donne-moi de cette herbe dont la seule fumée
Vous porte et vous élève où on ne va jamais
Dans des lieux plein de paix, où les sens sont calmés
Loin de ces bruits de botte quand arrive l'armée.
Donne-moi cette aiguille dont la seule piqûre
Me fera découvrir bien d'autres aventures
Des histoires étranges mais plus vraies que nature
Loin de la vue des corps là jetés en pâture.
Donne-moi donc la clef pour trouver la sortie
Une issue de secours pour quitter la partie
Pour rêver sans espoir qu'enfin soit reparti
Tout ce malheur pour moi qui a tout perverti.

Connectez-vous
pour noter ce poème, l'ajouter à vos favoris et créer des collections.