Une langue avide.
Publié le 04 août 2025
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Une langue de brume monte de la vallée
Glisse à travers les gorges de la Tet encaissée
Une nappe avide qui veut tout avaler
Et dans la haute plaine voudrait tout y noyer.
Quand je vois avancer en course inexorable
Le flot blanc à la masse légère et impalpable
Je ressens cette ouate qui s’en va tout gommer
Et effacer ce monde dans lequel je vivais.
La nature pourtant est bien plus indulgente
Que ne sont les hommes qui leurs brouillards répandent
Se dissipe toujours la brume au soleil
Mais pas les puanteurs que les hommes réveillent.
Une chape épaisse vient envahir le monde
Nulle part elle ne laisse une terre féconde
Je la vois avancer de seconde en seconde
Et plonger toutes choses dans une mort immonde.
Glisse à travers les gorges de la Tet encaissée
Une nappe avide qui veut tout avaler
Et dans la haute plaine voudrait tout y noyer.
Quand je vois avancer en course inexorable
Le flot blanc à la masse légère et impalpable
Je ressens cette ouate qui s’en va tout gommer
Et effacer ce monde dans lequel je vivais.
La nature pourtant est bien plus indulgente
Que ne sont les hommes qui leurs brouillards répandent
Se dissipe toujours la brume au soleil
Mais pas les puanteurs que les hommes réveillent.
Une chape épaisse vient envahir le monde
Nulle part elle ne laisse une terre féconde
Je la vois avancer de seconde en seconde
Et plonger toutes choses dans une mort immonde.

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