Une lettre à la mer.
Publié le 04 août 2025
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Je t’écris aujourd’hui mon lointain descendant
Sans trop croire pourtant que tu pourras me lire
Tant la planète est sur les charbons ardents
Je crains fort que bientôt nul n’y pourra survivre.
Il se peut que peut-être adviendra après moi
Un monde où la sagesse aura pris ses quartiers.
Je crains néanmoins que tu n’y aies même émoi
Que celui qu’a connu cet enfant que j’étais.
Avec ses forêts et ses très riches plaines
Avec tous ses lacs, ses torrents, ses rivières
Avec son gibier et ses troupeaux de laine
Avec ses papillons, ses oiseaux, ses lumières.
Comment en quelques mots pourrais-je les décrire
Puisque je n’ai d’images à faire parvenir.
Peut-être que ces mots n’ont plus de sens pour toi
Que même ce langage n’est qu’un confus patois ?
Je t’écris toutefois pour faire des excuses
Au nom de tous ces gens qui aujourd’hui s’amusent
Sans comprendre vraiment, ni tout ce qui se joue,
Ni que leur inaction le pire ne déjoue.
Je t’écris sans savoir si tu connais l’histoire
Qui nous a tous conduit à tout ce désespoir.
Jeune j’ai cru bien sûr aux lendemains qui chantent
Je ne savais encore que les hommes se mentent.
Sans trop croire pourtant que tu pourras me lire
Tant la planète est sur les charbons ardents
Je crains fort que bientôt nul n’y pourra survivre.
Il se peut que peut-être adviendra après moi
Un monde où la sagesse aura pris ses quartiers.
Je crains néanmoins que tu n’y aies même émoi
Que celui qu’a connu cet enfant que j’étais.
Avec ses forêts et ses très riches plaines
Avec tous ses lacs, ses torrents, ses rivières
Avec son gibier et ses troupeaux de laine
Avec ses papillons, ses oiseaux, ses lumières.
Comment en quelques mots pourrais-je les décrire
Puisque je n’ai d’images à faire parvenir.
Peut-être que ces mots n’ont plus de sens pour toi
Que même ce langage n’est qu’un confus patois ?
Je t’écris toutefois pour faire des excuses
Au nom de tous ces gens qui aujourd’hui s’amusent
Sans comprendre vraiment, ni tout ce qui se joue,
Ni que leur inaction le pire ne déjoue.
Je t’écris sans savoir si tu connais l’histoire
Qui nous a tous conduit à tout ce désespoir.
Jeune j’ai cru bien sûr aux lendemains qui chantent
Je ne savais encore que les hommes se mentent.

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