Une lune diaphane
Publié le 04 août 2025
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Une lune diaphane disparaît sous la brume
La lumière d’un feu joue sur des peaux d’agrumes
Les amants fatigués et les corps alanguis
S’étalent sur un lit sous des touffes de gui.
La fête est achevée sur l’année qui s’enfuit
La flamme des bougies est à présent éteinte
Les amis sont partis au milieu de la nuit
Et l’amour a joué de toutes ses étreintes.
Tout n’est plus que silence, moment en suspension
Comme si ce qui vient prenait respiration
Avant que de reprendre la course effrénée
Que se livre le temps année après année.
Demain, est-ce demain ou déjà aujourd’hui
Bien malin qui dira ce qui viendra ensuite
Pourtant l’homme est ainsi qu’il s’en va en poursuite
D’une quête sans fin à demander : et puis ?
Il voudrait tout connaître de son temps à venir
Comme de son passé dont il garde les traces
Sur des photos jaunies qu’un jour le temps efface
Sans voir que de ses mains il va bientôt jaillir.
Et la lune diaphane n’a que faire des hommes
Pas plus que des nuages qui à leurs yeux la gomme.
Elle court impassible au dessus de la scène
Où tout ce qui est vie ne s’en soucie qu’à peine.
La lumière d’un feu joue sur des peaux d’agrumes
Les amants fatigués et les corps alanguis
S’étalent sur un lit sous des touffes de gui.
La fête est achevée sur l’année qui s’enfuit
La flamme des bougies est à présent éteinte
Les amis sont partis au milieu de la nuit
Et l’amour a joué de toutes ses étreintes.
Tout n’est plus que silence, moment en suspension
Comme si ce qui vient prenait respiration
Avant que de reprendre la course effrénée
Que se livre le temps année après année.
Demain, est-ce demain ou déjà aujourd’hui
Bien malin qui dira ce qui viendra ensuite
Pourtant l’homme est ainsi qu’il s’en va en poursuite
D’une quête sans fin à demander : et puis ?
Il voudrait tout connaître de son temps à venir
Comme de son passé dont il garde les traces
Sur des photos jaunies qu’un jour le temps efface
Sans voir que de ses mains il va bientôt jaillir.
Et la lune diaphane n’a que faire des hommes
Pas plus que des nuages qui à leurs yeux la gomme.
Elle court impassible au dessus de la scène
Où tout ce qui est vie ne s’en soucie qu’à peine.

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