Une odeur de foin.
Publié le 04 août 2025
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Une flamme vacille toujours au fond de moi
Je n’évoque point là l’étincelle de vie
Mais la lueur d’espoir, la parcelle de foi
En dépit du malheur qui tout autour sévit.
La lumière du jour à l’aube me ravit
Et l’appel du coucou m’amuse et me réjouit
Quand la marche du monde m’accable au plus haut point
Je m’accroche ici à une odeur de foin.
Tandis qu’un peu partout s’écroulent un à un
Les solides repères que possédaient chacun
Que les terres se noient ou qu’elles se dessèchent
L’endroit où moi je vis encore m’en pourlèche.
Quand s’éteignent les feux des civilisations
Qu’on fête les tyrans dont on fait des champions
Que les mots peu à peu en perdent tout leur sens
Je ressens bien ici les joies de l’existence.
Une flamme vacille toujours au fond de moi
Serai-je un peu coupable de connaître la joie ?
Je veux croire encore mais pour combien de temps ?
Celui qu’il reste un peu avant le grand tournant.
Je n’évoque point là l’étincelle de vie
Mais la lueur d’espoir, la parcelle de foi
En dépit du malheur qui tout autour sévit.
La lumière du jour à l’aube me ravit
Et l’appel du coucou m’amuse et me réjouit
Quand la marche du monde m’accable au plus haut point
Je m’accroche ici à une odeur de foin.
Tandis qu’un peu partout s’écroulent un à un
Les solides repères que possédaient chacun
Que les terres se noient ou qu’elles se dessèchent
L’endroit où moi je vis encore m’en pourlèche.
Quand s’éteignent les feux des civilisations
Qu’on fête les tyrans dont on fait des champions
Que les mots peu à peu en perdent tout leur sens
Je ressens bien ici les joies de l’existence.
Une flamme vacille toujours au fond de moi
Serai-je un peu coupable de connaître la joie ?
Je veux croire encore mais pour combien de temps ?
Celui qu’il reste un peu avant le grand tournant.

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