Une vie parmi dautres.
Publié le 04 août 2025
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Je fus comme beaucoup lorsque j’étais marmot
À mon corps défendant obligé au dodo.
Je me souviens des siestes tous les après-midi
Qu’on m’imposait alors de dimanches en lundis.
Que je me sentis libre, que je me sentis grand
Quand je deviens ensuite un petit garnement.
Toujours par mont, par vaux à travers les buissons
Dans des bains de nature entre quelques leçons.
Cigales et fourmis me fascinaient alors
Que j’observais longtemps comme de vrais trésors.
Dans mes culottes courtes je vivais les saisons
Autant de découvertes autour de ma maison.
L’adolescent plus tard connut tous les tourments
Quand la sève travaille le corps intimement.
Il vécut 68 comme un temps bien étrange
Il en était encore à croire un peu aux anges.
Je me plongeais ensuite un peu à corps perdu
Dans de longues études car c’était attendu
Par des parents aimants qui m’y poussaient si fort
Que cela valait bien de ma part quelque effort.
Je m’y forgeais bien sûr de solides amitiés
De celles que l’on croit durer l’éternité.
Mais la vie est cruelle qui éloigne les gens
Bien que le temps jamais n’efface ces moments.
Je fis une rencontre, de celles qu’on attend
Parfois toute une vie, sans jamais la connaître
Je sentis tout en moi, un jour un amour naître
De ceux qui quoiqu’on dise, résiste fort au temps.
Je sortis tout de go de mon adolescence
Et fus confronté avec quelque violence
A l’afflux brutal des responsabilités
Mari, citoyen, père, et soudain un métier.
Quand tout fut mis en place et tout équilibré
Qu’à toutes ces facettes je fus bien entraîné,
Je trouvai la vie belle et me mis à l’aimer
Et fit mille expériences dans des lieux très variés.
Trois vraiment beaux enfants vinrent faire famille
Deux aimables garçons, une fille gentille
Qui surent devenir des adultes accomplis
Avec lesquels nous sommes bien plus que des amis.
Pour conter cette vie il faudrait un roman
Pour les divers métiers que fis passionnément
Retenons simplement je rencontrai des gens
Venant de tous milieux, de secteurs différents.
Novembre 2015 , j’étais à ParisLe jour des attentats qui firent alors grand bruitJ’eu besoin de dire l’émoi qui fort me pritQui peut dire pourquoi le fis en poésie ?
Novembre 2015 , j’étais à Paris
Le jour des attentats qui firent alors grand bruit
J’eu besoin de dire l’émoi qui fort me prit
Qui peut dire pourquoi le fis en poésie ?
Je ne connus l’ennui grâce à maints changements
Autant d’activités que de régions où vivre
Et puis dans ce parcours vint hélas ce moment
De ses occupations je dus me rendre libre.
Je tournai donc la page de ce pan de ma vie
Et allai m’installer très loin des grandes villes
En un lieu où le temps s’écoule plus tranquille
Écrivant chaque fois qu’il m’en venait l’envie.
La compagnie des mots m’est si douce présence
En mon for intérieur c’est avec eux que je danse.
Enrichi d’un parcours bien riche en expériences
Avec eux à présent j’écris tout en conscience.
Je serais apaisé si je ne voyais le monde
Celui que j’ai connu, ma belle terre ronde
Plier sous les abus qu’en font, idiots, les hommes
Inconscients, tel le ver qui dévore la pomme.
À mon corps défendant obligé au dodo.
Je me souviens des siestes tous les après-midi
Qu’on m’imposait alors de dimanches en lundis.
Que je me sentis libre, que je me sentis grand
Quand je deviens ensuite un petit garnement.
Toujours par mont, par vaux à travers les buissons
Dans des bains de nature entre quelques leçons.
Cigales et fourmis me fascinaient alors
Que j’observais longtemps comme de vrais trésors.
Dans mes culottes courtes je vivais les saisons
Autant de découvertes autour de ma maison.
L’adolescent plus tard connut tous les tourments
Quand la sève travaille le corps intimement.
Il vécut 68 comme un temps bien étrange
Il en était encore à croire un peu aux anges.
Je me plongeais ensuite un peu à corps perdu
Dans de longues études car c’était attendu
Par des parents aimants qui m’y poussaient si fort
Que cela valait bien de ma part quelque effort.
Je m’y forgeais bien sûr de solides amitiés
De celles que l’on croit durer l’éternité.
Mais la vie est cruelle qui éloigne les gens
Bien que le temps jamais n’efface ces moments.
Je fis une rencontre, de celles qu’on attend
Parfois toute une vie, sans jamais la connaître
Je sentis tout en moi, un jour un amour naître
De ceux qui quoiqu’on dise, résiste fort au temps.
Je sortis tout de go de mon adolescence
Et fus confronté avec quelque violence
A l’afflux brutal des responsabilités
Mari, citoyen, père, et soudain un métier.
Quand tout fut mis en place et tout équilibré
Qu’à toutes ces facettes je fus bien entraîné,
Je trouvai la vie belle et me mis à l’aimer
Et fit mille expériences dans des lieux très variés.
Trois vraiment beaux enfants vinrent faire famille
Deux aimables garçons, une fille gentille
Qui surent devenir des adultes accomplis
Avec lesquels nous sommes bien plus que des amis.
Pour conter cette vie il faudrait un roman
Pour les divers métiers que fis passionnément
Retenons simplement je rencontrai des gens
Venant de tous milieux, de secteurs différents.
Novembre 2015 , j’étais à ParisLe jour des attentats qui firent alors grand bruitJ’eu besoin de dire l’émoi qui fort me pritQui peut dire pourquoi le fis en poésie ?
Novembre 2015 , j’étais à Paris
Le jour des attentats qui firent alors grand bruit
J’eu besoin de dire l’émoi qui fort me prit
Qui peut dire pourquoi le fis en poésie ?
Je ne connus l’ennui grâce à maints changements
Autant d’activités que de régions où vivre
Et puis dans ce parcours vint hélas ce moment
De ses occupations je dus me rendre libre.
Je tournai donc la page de ce pan de ma vie
Et allai m’installer très loin des grandes villes
En un lieu où le temps s’écoule plus tranquille
Écrivant chaque fois qu’il m’en venait l’envie.
La compagnie des mots m’est si douce présence
En mon for intérieur c’est avec eux que je danse.
Enrichi d’un parcours bien riche en expériences
Avec eux à présent j’écris tout en conscience.
Je serais apaisé si je ne voyais le monde
Celui que j’ai connu, ma belle terre ronde
Plier sous les abus qu’en font, idiots, les hommes
Inconscients, tel le ver qui dévore la pomme.

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