Une voie sans issue.

Publié le 04 août 2025 2 minutes de lecture 4 lecture
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Deux jeunes coqs s’affrontent quoi de plus ordinaire
Ce n’est pour eux qu’un jeu, non ce n’est pas la guerre
Comme font les garçons, comme font tous les mâles
Car avoir le dessus, n’est ce pas très normal ?

Tant de comportements que les hommes encouragent.
Pour dominer et vaincre, éprouver cette rage
De vouloir démontrer que l’on est le meilleur 
Pour avoir la victoire y mettre tout son cœur.

Que reste-t-il alors pour la simple entraide 
Pour la coopération, l’alliance des talents
Ce ne sont ces valeurs, lors qu’elles sont le remède
Qui dans nos sociétés sont mises en avant.

Glorifier les plus forts n’est pas le meilleur choix
De plus contre les autres, on se trompe de voie.
On n’est jamais plus forts qu’en nous associant 
La voix du solitaire ou du champion nous ment.

Je rêve moi d’un monde sans ces compétitions 
Qui sont de dangereuses et vaines émulations.
Je voudrais de l’entraide, de la coopération 
Pour réussir ensemble, et de la compassion.

L’artiste point ne cherche à être le meilleur
Mais à donner de lui sans cesse le meilleur.
Je sais faire des choses que tu ne sais pas faire 
Et toi, vice versa, tu sais tant d’autres faire.

Lors que chacun de nous, nous dépendons de tous
Comment ce fait-il donc que point on ne le voit ?
On nous fait égoïstes et ne pensant qu’à soi 
Pour qu’on ne voit qu’ensemble on pourrait avoir tout.

Là-haut ceux qui dirigent n’y ont pas intérêt 
À nos seules affaires ils nous veulent affairés,
De crainte qu’on comprenne qu’on n’a pas besoin d’eux
Nous pourrions être libres, sans maîtres ni dieux.
Pierre Jean Boutet - Logo
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