Vagabondage.
Publié le 04 août 2025
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Hier j’ai vagabondé sur les coteaux fleuris
De ma chère Cerdagne, de mon cher paradis
Les champs étaient couverts de mille pissenlits
Narcisses dans les prés, comme des couvre-lits,
Des odeurs de printemps courraient sur la campagne
Et je m’en emplissais, sourires à ma compagne,
Nous entendions le cri de deux buses variables
Et leur joli ballet, chasse impitoyable.
Moisson aussi nous fîmes, de tendres mousserons
De leur nom carriolettes, en denses napperons
Répandus là dans l’herbe, attendant la moisson
Qu’aime tant le chercheur, de ces bons champignons.
Le temps était humide, traversé de rayons
Les montagnes voilées d’écharpes de coton,
Les chemins très boueux de ces pluies hors saison
Ne mouiller nos souliers, réclamait attention.
Nous suivîmes la voie du célèbre train jaune
Que nous vîmes passer, saluons ces personnes
Le sifflet familier de sa locomotive
Retentit, son joyeux, par dessus les estives.
Un peu partout autour se voyaient des troupeaux
De vaches, de moutons et aussi de chevaux
L’herbe était si grasse que les poulains, les veaux
S’y vautraient à l’envie ou y faisaient repos.
Jamais me lasserais de chanter ce pays
De dire mon plaisir d’ainsi le parcourir
Je ne cesse un instant d’y toujours découvrir
De neuves sensations dont je reste ébahi.
De ma chère Cerdagne, de mon cher paradis
Les champs étaient couverts de mille pissenlits
Narcisses dans les prés, comme des couvre-lits,
Des odeurs de printemps courraient sur la campagne
Et je m’en emplissais, sourires à ma compagne,
Nous entendions le cri de deux buses variables
Et leur joli ballet, chasse impitoyable.
Moisson aussi nous fîmes, de tendres mousserons
De leur nom carriolettes, en denses napperons
Répandus là dans l’herbe, attendant la moisson
Qu’aime tant le chercheur, de ces bons champignons.
Le temps était humide, traversé de rayons
Les montagnes voilées d’écharpes de coton,
Les chemins très boueux de ces pluies hors saison
Ne mouiller nos souliers, réclamait attention.
Nous suivîmes la voie du célèbre train jaune
Que nous vîmes passer, saluons ces personnes
Le sifflet familier de sa locomotive
Retentit, son joyeux, par dessus les estives.
Un peu partout autour se voyaient des troupeaux
De vaches, de moutons et aussi de chevaux
L’herbe était si grasse que les poulains, les veaux
S’y vautraient à l’envie ou y faisaient repos.
Jamais me lasserais de chanter ce pays
De dire mon plaisir d’ainsi le parcourir
Je ne cesse un instant d’y toujours découvrir
De neuves sensations dont je reste ébahi.

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