Vaisseau.
Publié le 04 août 2025
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Jadis quand les marins au bout d’un long voyage
Sur des étendues d’eau glissant sous les nuages
Apercevaient soudain sous leurs lourdes paupières
Dépassant l’horizon une langue de terre
Ils s’écriaient ravis, leurs prières exaucées
Terre ! Là où refaire un peu de leur santé.
Juste un peu d’eau douce, de viandes et de fruits
Et sous leurs pieds un sol plus stable qu’il ne fuit.
La terre, un havre, quelle que soit sa noirceur
Après tant de longs mois à baigner dans le sel.
Le port était l’endroit peu importe lequel
Où la vie leur offrait enfin quelques douceurs.
Aujourd’hui nous voyons la Terre de l’espace
D’où mers et continents naviguent en même place.
Nous comprenons enfin que la Terre est ce havre
Que toute notre espèce autant blesse et navre.
Elle est à la fois la mer et le navire
La terre et le port où nous devons tous vivre
Vaisseau bien solitaire dans le vide infini
Où être solidaires et où rester unis.
Sur des étendues d’eau glissant sous les nuages
Apercevaient soudain sous leurs lourdes paupières
Dépassant l’horizon une langue de terre
Ils s’écriaient ravis, leurs prières exaucées
Terre ! Là où refaire un peu de leur santé.
Juste un peu d’eau douce, de viandes et de fruits
Et sous leurs pieds un sol plus stable qu’il ne fuit.
La terre, un havre, quelle que soit sa noirceur
Après tant de longs mois à baigner dans le sel.
Le port était l’endroit peu importe lequel
Où la vie leur offrait enfin quelques douceurs.
Aujourd’hui nous voyons la Terre de l’espace
D’où mers et continents naviguent en même place.
Nous comprenons enfin que la Terre est ce havre
Que toute notre espèce autant blesse et navre.
Elle est à la fois la mer et le navire
La terre et le port où nous devons tous vivre
Vaisseau bien solitaire dans le vide infini
Où être solidaires et où rester unis.

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