Vassaux.

Publié le 04 août 2025 moins d'une minute de lecture 5 lecture
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Je songe bien souvent à me couper du monde
Pour ne plus ressentir ses honteux soubresauts
Et ne plus voir les hommes qui partent à l’assaut
Pour piller les trésors d’une terre féconde.

Quels que soit le canal c’est à chaque seconde
Que naissent des horreurs qui me prennent au lasso
Les hommes ont choisi d’être de vils vassaux
De la source en eux qui en désirs qui abonde.

Je n’arrive à nier d’être hélas l’un des leurs
Combien de fois je lutte pour vaincre mes élans 
Ceux qui sont sans pitié et nous poussent à l’erreur.

Les hommes tels des pommes pourrissent à l’intérieur
Quand ils ne font le tri tout au fond de leur cœur 
Entre l’être douceur et le monstre violent.
Pierre Jean Boutet - Logo

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