Vers labattoir.
Publié le 04 août 2025
moins d'une minute de lecture
5 lecture
(0)
De trop d’oublis souffrent les guerres
Dans le déni sombre naguère.
Plus jamais ça ! Dit tant de fois
Ça recommence, à chaque fois !
L’homme idiot nie le passé
Comme s’il pouvait le dépasser
Sourd et aveugle aux leçons
Il mord toujours à l’hameçon.
Dans le culte de l’homme fort
Il va sombrer c’est là son tort
La parole du matamore
A ses oreilles vaudra de l’or.
Intelligent c’est vite dit
Disons plutôt qu’il est maudit
D’avoir fait d’un vrai paradis
L’enfer, pour des maravédis.
De trop d’oublis souffrent les hommes
Quand leur histoire ainsi ils gomment
De leurs erreurs ne font la somme
Regardent ailleurs, ou c’est tout comme.
Le cap ne se pourra changer
Que s’il est conscient des dangers
Car pour pouvoir prendre autre route
Il doit être sensible au doute.
Existe-t-il l’homme nouveau ?
Je ne vois surtout que des veaux,
Qui marchent en file vers l’abattoir
À force de ne rien vouloir voir.
Dans le déni sombre naguère.
Plus jamais ça ! Dit tant de fois
Ça recommence, à chaque fois !
L’homme idiot nie le passé
Comme s’il pouvait le dépasser
Sourd et aveugle aux leçons
Il mord toujours à l’hameçon.
Dans le culte de l’homme fort
Il va sombrer c’est là son tort
La parole du matamore
A ses oreilles vaudra de l’or.
Intelligent c’est vite dit
Disons plutôt qu’il est maudit
D’avoir fait d’un vrai paradis
L’enfer, pour des maravédis.
De trop d’oublis souffrent les hommes
Quand leur histoire ainsi ils gomment
De leurs erreurs ne font la somme
Regardent ailleurs, ou c’est tout comme.
Le cap ne se pourra changer
Que s’il est conscient des dangers
Car pour pouvoir prendre autre route
Il doit être sensible au doute.
Existe-t-il l’homme nouveau ?
Je ne vois surtout que des veaux,
Qui marchent en file vers l’abattoir
À force de ne rien vouloir voir.

Connectez-vous
pour noter ce poème, l'ajouter à vos favoris et créer des collections.