Victimes.
Publié le 04 août 2025
2 minutes de lecture
7 lecture
(0)
Plus grand chose m’étonne de ce que font les hommes
De leurs turpitudes j’ai l’habitude en somme
Pourtant j’arrive encore à me laisser surprendre
Par les côtés absurdes, qu’elles peuvent parfois prendre.
J’en veux un seul exemple, c’est ce couple d’élus
Auxquels depuis longtemps, on reproche des abus
Qui ont avec le fisc joué au poker menteur
Elle une maligne et lui un grand hâbleur.
Quand les voilà enfin devant rendre des comptes
Devant une justice, enfin, au bout du compte
Ne voilà-t-il pas qu’alors il se raconte
Que ce sont des victimes, eux deux, en fin de compte.
L’un s’en va en prison pour le vol de millions
Comme un voleur de sac, quelle persécution !
Et l’autre très tranquille bien que condamnée
S’en va gérer sa ville comme si de rien n’était !
Oyez vous gens du peuple, le sort de ces puissants
Qui se croient tous encore, bien au dessus des gens
Qui savent sans nul doute que les crimes d’argent
Sont banals sur la route, de ceux qu’ont l’entregent.
Ce sont des bienfaiteurs disent tous leurs amis
Citoyens de leur ville, pour ce qu’ils ont bâtis
Pourquoi les accabler de ces mauvais reproches
Juste pour avoir mis des millions dans leur poche ?
Oh français inconstants selon l’humeur du jour
Où selon qui sera de leurs jeux la victime
Voilà les uns honnis par ce que trop ils dînent
Voilà les autres absous, bien qu’ils soient des vautours.
De leurs turpitudes j’ai l’habitude en somme
Pourtant j’arrive encore à me laisser surprendre
Par les côtés absurdes, qu’elles peuvent parfois prendre.
J’en veux un seul exemple, c’est ce couple d’élus
Auxquels depuis longtemps, on reproche des abus
Qui ont avec le fisc joué au poker menteur
Elle une maligne et lui un grand hâbleur.
Quand les voilà enfin devant rendre des comptes
Devant une justice, enfin, au bout du compte
Ne voilà-t-il pas qu’alors il se raconte
Que ce sont des victimes, eux deux, en fin de compte.
L’un s’en va en prison pour le vol de millions
Comme un voleur de sac, quelle persécution !
Et l’autre très tranquille bien que condamnée
S’en va gérer sa ville comme si de rien n’était !
Oyez vous gens du peuple, le sort de ces puissants
Qui se croient tous encore, bien au dessus des gens
Qui savent sans nul doute que les crimes d’argent
Sont banals sur la route, de ceux qu’ont l’entregent.
Ce sont des bienfaiteurs disent tous leurs amis
Citoyens de leur ville, pour ce qu’ils ont bâtis
Pourquoi les accabler de ces mauvais reproches
Juste pour avoir mis des millions dans leur poche ?
Oh français inconstants selon l’humeur du jour
Où selon qui sera de leurs jeux la victime
Voilà les uns honnis par ce que trop ils dînent
Voilà les autres absous, bien qu’ils soient des vautours.

Connectez-vous
pour noter ce poème, l'ajouter à vos favoris et créer des collections.