Voleur !
Publié le 04 août 2025
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Où sont passées ma force et ma vitalité
Les blés mûrs qu’on récolte au début de l’été ?
Que sont devenues la joie et l’insouciance
Les moments sans soucis qu’on connaît dans l’enfance ?
Les voilà dans l’armoire de mes beaux souvenirs
Bien pliés et rangés ils ne peuvent ternir.
Suffisent-ils pourtant à charmer le moment ?
Le passé n’a jamais embelli le présent.
Je fais tout comme avant mais bien plus lentement
J’aime tout comme avant mais moins intensément
Je vois tout à présent en étant plus conscient
De n’avoir su le prix d’être jeune, avant.
A quoi sert de vieillir quand toutes les leçons
Qu’apportent l’expérience arrivent bien trop tard ?
Tout comme en haut du mur quand le pauvre maçon
Aperçoit ses défauts par un simple regard.
Il faudrait plusieurs vies pour pouvoir progresser
Éviter ces erreurs qu’on fait par ignorance
Et tout ce temps perdu par bien trop d’impatience.
Car vieillir c’est un peu comme de régresser.
Nous connaissons au mieux quelques feux d’artifice
Dans nos vies qu’on construit comme autant d’édifices
Le spectacle vaut le coup dans les premiers niveaux
Quand on monte plus haut, plus grand chose ne vaut.
On essaie de se dire que ce n’est pas si mal,
Qu’on a bien de la chance, si ce n’est l’idéal
Qu’on jouit, encore heureux, de chacun de ses sens
On sent bien le début de notre évanescence.
Qui a pu me voler l’ardeur de mes élans
Qui a du dérober ce que j’avais d’allant ?
Une seule réponse est portée par le vent
Ce sont là mon ami tous les effets du temps.
Les blés mûrs qu’on récolte au début de l’été ?
Que sont devenues la joie et l’insouciance
Les moments sans soucis qu’on connaît dans l’enfance ?
Les voilà dans l’armoire de mes beaux souvenirs
Bien pliés et rangés ils ne peuvent ternir.
Suffisent-ils pourtant à charmer le moment ?
Le passé n’a jamais embelli le présent.
Je fais tout comme avant mais bien plus lentement
J’aime tout comme avant mais moins intensément
Je vois tout à présent en étant plus conscient
De n’avoir su le prix d’être jeune, avant.
A quoi sert de vieillir quand toutes les leçons
Qu’apportent l’expérience arrivent bien trop tard ?
Tout comme en haut du mur quand le pauvre maçon
Aperçoit ses défauts par un simple regard.
Il faudrait plusieurs vies pour pouvoir progresser
Éviter ces erreurs qu’on fait par ignorance
Et tout ce temps perdu par bien trop d’impatience.
Car vieillir c’est un peu comme de régresser.
Nous connaissons au mieux quelques feux d’artifice
Dans nos vies qu’on construit comme autant d’édifices
Le spectacle vaut le coup dans les premiers niveaux
Quand on monte plus haut, plus grand chose ne vaut.
On essaie de se dire que ce n’est pas si mal,
Qu’on a bien de la chance, si ce n’est l’idéal
Qu’on jouit, encore heureux, de chacun de ses sens
On sent bien le début de notre évanescence.
Qui a pu me voler l’ardeur de mes élans
Qui a du dérober ce que j’avais d’allant ?
Une seule réponse est portée par le vent
Ce sont là mon ami tous les effets du temps.

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