Zéro pour cent.
Publié le 04 août 2025
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Hier corolles tendres, tendues vers le soleil
Ouvrant grand vos pétales, à la belle lumière
Partout de ces couleurs, qui nous émerveillent
Jonquilles et tulipes, votre allure était fière.
Sous la couche de givre, bien recroquevillées
Vous êtes à présent, déjà un peu fanées
Cet assaut de l’hiver, qui vous a prises en traître
Va-t-il vous empêcher, dès demain de renaître ?
Il en est de ce temps, comme de notre époque
Lorsque d’un jour à l’autre, l’espoir naît et puis meurt
Tout change désormais, à n’importe quelle heure
Je sais qu’il y en a, qui de cela se moquent.
Moi je n’ai que ma terre, pour me donner le change
Et l’hiver au printemps, je trouve ça étrange
Je suis comme ces fleurs, avide de saisons
Plus conformes à mes vœux, ainsi qu’à ma raison.
S’il faut comme l’on dit, donner du temps au temps
Il est plus que grand temps, qu’arrive le printemps
Je l’ai tant attendu, que j’ai fort mauvais sang
Je ne suis plus patient, que à zéro pour cent.
Ouvrant grand vos pétales, à la belle lumière
Partout de ces couleurs, qui nous émerveillent
Jonquilles et tulipes, votre allure était fière.
Sous la couche de givre, bien recroquevillées
Vous êtes à présent, déjà un peu fanées
Cet assaut de l’hiver, qui vous a prises en traître
Va-t-il vous empêcher, dès demain de renaître ?
Il en est de ce temps, comme de notre époque
Lorsque d’un jour à l’autre, l’espoir naît et puis meurt
Tout change désormais, à n’importe quelle heure
Je sais qu’il y en a, qui de cela se moquent.
Moi je n’ai que ma terre, pour me donner le change
Et l’hiver au printemps, je trouve ça étrange
Je suis comme ces fleurs, avide de saisons
Plus conformes à mes vœux, ainsi qu’à ma raison.
S’il faut comme l’on dit, donner du temps au temps
Il est plus que grand temps, qu’arrive le printemps
Je l’ai tant attendu, que j’ai fort mauvais sang
Je ne suis plus patient, que à zéro pour cent.

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